mercredi 27 août 2014

American horror strory : Murder house


Chose promise, chose due, voici mes impressions sur la première saison de American Horror Story.
Foin de l'ambiance glauque de la Nouvelle Orléans, nous voici ce coup-ci à Los Angeles, ville des lumières et des faux semblants. On y assiste à l'arrivée de la famille Harmond, nos principaux protagonistes, qui viennent tenter de s'y recontruire une nouvelle vie et d'oublier l'ancienne après un drame qui a bien failli les briser.
Mais pas de chance, si la maison dans laquelle ils aménagent est immense, magnifique et bien en dessous du prix du marché, c'est parce qu'elle est... hantée. En effet, presque chacun des anciens propriétaire est passé de vie à trépas dans la Murder house et a vu son âme en rester prisonnière. Et si certains de ces fantômes ne sont même pas conscients qu'ils en sont, d'autres sont bien décidés à amener la vie des nouveaux propriétaires à épouser leurs intérêts, plus ou moins malsains. Ajoutez à cela des voisins intrusifs et flippant et vous comprendrez que les projets des Harmond ne vont peut-être pas se présenter tout à fait comme prévu.
Le sujet de la maison hanté étant un peu plus sensible pour moi que ne l'était celui des sorcières, cette saison m'a, en toute logique, beaucoup plus angoissée que la précédente. Cela dit, j'ai continué de dormir la nuit et je n'ai fait aucun cauchemar donc j'ai poursuivit mon visionnage, un peu d'angoisse ne me dérangeant pas, tant qu'elle n'empiète pas outre mesure sur ma "vraie vie".
Des deux saisons que j'ai vu d'American Horror Story, j'ai tout de même préférée celle des sorcières, sans doute parce que le sujet à été moins rebattu que celui des maisons hantées. Néanmoins, j'ai plutôt apprécié cette première saison, qui a ceci d'intéressant qu'elle vous laisse toujours dans l'expectative, ne sachant pas vraiment dans un premier temps quel personnage est un fantôme et lequel ne l'est pas. En effet, les fantômes ne se détachent en rien des vivants en ce sens qu'ils ont toujours des envies, des projets d'avenirs, qu'ils ne sont pas "fixé" mais que leurs personnalités continuent à évoluer en fonction du monde qui les entoure, quand bien même celui-ci se résume à l'espace clôt de la maison depuis leur mort. Cela me semble une façon plutôt originale de présenter le sujet (après je ne suis pas forcément une habituée des films de fantôme donc je peux me tromper), et la maison fini par ressembler à une sorte de colocation géante, qui ne se vide que le soir d'Halloween, seule nuit de l'année où les fantômes ont le droit de sortir se balader dans le vaste monde.
A sa manière la fin de la série est également une bonne surprise, présentant ce qu'on pourrait voir comme une sorte de happy end étrange et inattendu. Voila qui me rend curieuse de la saison qui manque encore à mon actif, celle qui se passe dans un asile et que je ne vais sans doute pas tarder à regarder.

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