mercredi 5 novembre 2014

EVG / EVJF

Je vous parle pas mal de mon mariage (et ce n'est pas fini, vous avez remarqué que je n'ai encore abordé ni le sujet de la robe, ni celui du jour J) mais j'ai oublié de vous parler de nos enterrements (de vie de garçon et de vie de jeune fille bien sûr).
Comme vieux motard que jamais (oui cette blague est éculée mais je l'aime quand même), les voici par le menu !

Pour le Marié
Comme mon mari est un fan de jeux de rôle en général, et de Donjon & Dragon en particulier, Langlais qui était sont témoin, avait décidé que sa journée d'enterrement serait consacrée à déterminer ses caractéristiques (force, dextérité, intelligence, charisme, sagesse et constitution).
La première épreuve, exécutée au saut du lit (à 10h, la grasse mâtiné nous ayant été autorisée), consistait en un quizz testant son intelligence. C'était aussi une épreuve d'habillement car à l'issue de chaque réponse il pouvait, soit choisir lui-même un vêtement ou un accessoire (en cas de bonne réponse), soit s'en voir imposer un (en cas de mauvaise réponse).
Je vous laisse juger de comment il s'en est sorti en regardant le résultat final :


Seconde épreuve : la dextérité, testée grâce à un parcours d'accrobranche au bois de Vincennes, comme Amaël adore ça, je le soupçonne d'avoir bien apprécié l'épreuve.

Oui il a eu le droit d'enlever des parties de son costume

Troisième épreuve : la force avec un combat à l'arme de GN (je crois qu'un bras de fer était prévu à la base mais on ne peux pas lutter contre l'appât des armes en mousse)
Quatrième épreuve : le charisme avec une épreuve d'éloquence, le futur marié devant captiver l'attention de ses invités avec un conte de son cru.
Cinquième épreuve : la constitution avec une demi-heure passée à l'Ice bar, à se confronter autant au froid qu'à la vodka !

La fine équipe !

Et pour la dernière épreuve de sagesse, il a dût rédiger en un temps limité et dans des conditions pas vraiment optimales (rame de métro) une déclaration d'amour contenant un certain nombre de mots imposés, tels que "fourchette" et "caramel", et me la déclamer lorsque nous nous sommes retrouvés le soir. 
Et moi pendant ce temps là...

Pour la mariée :
De mon côté on a commencé un peu plus tard avec un rendez-vous fixé au parc Montsouris à midi pour une journée placé sous différentes auspices. Déjà les années 50 puisque toutes mes comparses s'étaient costumées pour l'occasion et m'avaient préparé de quoi m'habiller aussi de pied en cap. La robe fabriquée avec amour par Soeur était malheureusement trop petite et si je suis quand même parvenue à l'enfiler, j'ai du par contre la découdre pour l'enlever.

La fameuse robe et sa couturière

Ensuite, après avoir reçu pour cadeau un livre sensé m'apprendre à être une épouse modèle, dédicacé par ces dames, j'ai été conviée à un pique-nique un peu spécial. Chacune de mes invitées avait en effet ramené un plat originaire d'un pays que j'avais visité, ou dans lequel je comptai me rendre ou encore duquel elles-même étaient originaires. Les yeux bandés, mon challenge était de parvenir à reconnaitre l'orgine du plat et à deviner qui l'avait confectionné pour l'occasion.

Attention, test culinaire en cour, avec le serieux qu'il se doit.

Inde, Liban, Gabon, Japon, Islande, État-Unis... on aidé à constituer ce qui fut sans doute le meilleur et le plus pantagruélique des piques-niques auquel j'ai jamais eu l'occasion de participer.

La fine équipe au complet, entourée du trop plein de nourriture

Pour la suite, ces dames avaient décidé de profiter de la foule venue pique-niquer au radieux soleil de juin dans le parc pour m'imposer la quête de la recette de l'épouse modèle, dûment filmée pour la postérité. J'ai donc été interroger les personnes qui nous entouraient, seulement armée de ma fausse couronne de mariée et de mon voile en tulle synthétique. Moi qui n'aime pas parler à des inconnus, j'étais servie. Heureusement les gens que j'ai interrogées ont tous étés très gentils, et ont souvent répondu étonnamment sérieusement. Mention spéciale aux couples longue durée, visiblement encore complices après des années de mariage, si ça ce n'est pas encourageant !
Sans surprise l'épouse parfaite doit être patiente, bien faire la cuisine et savoir se taire, tout un programme... que je n'ai pas vraiment l'intention de suivre.
Et ensuite : place à la danse ! Un cours de danse Bollywood occupait notre après-midi avec l'apprentissage d'une chorégraphie qu'il fallait non seulement retenir, mais se préparer à danser en public le soir du mariage ! Heureusement notre prof était super et nous sommes arrivés au bout de nos 1min30 de choré dans le temps imparti (et 1min30, c'est long !).

Oui on se marre bien quand même.

Si vous êtes curieux de la musique choisie pour l'occasion, je vous met directement l'extrait du film (même si ce n'est pas cette chorégraphie que nous avons travaillé). 


Après tout cet exercice, une petite douche un thé bien mérité chez miss Coco qui habite dans le coin, direction La robe de la girafe, un bar à vin du côté de Bastille, pour dîner tranquillement et retrouver les garçons pour la soirée tous ensembles.
La soirée était fun mais je n'ai pas grand chose à en dire, les délires entre amis ça se perds quand on les raconte. Amaël m'a fait sa déclaration et je lui ai chanté une chanson d'amour. Toutes les filles ont posée avec ma couronne rose et une partie des garçons. On a bu une certaine quantité de Brouilly (qui fait parti de mes vins préférés). On a eu de la chance car le groupe qui jouait à la terrasse du bar n'était pas trop mauvais et sachant que c'était le soir de la fête de la musique, on aurait pu tomber sur bien pire qu'un sympathique groupe de reprise sans prétention.

La fameuse déclaration !

Une belle journée, une belle soirée, un superbe enterrement, j'ai des amis extra et un quatuor d'organisatrices du tonnerre : Dame Léo, Miss Coco, Melanou et Soeur... un grand merci !


Aucun commentaire: