lundi 27 avril 2015

Carnet d'Islande : jour 12, 17 mars 2015

Les articles à propos du voyage en Islande sont extrait de mon journal de voyage écrit sur place au jour le jour. Il est donc probable que le style, ainsi que les informations et les opinions que je donne, varient et se contredisent en fonction des découvertes et de la fatigue du jour concerné. Merci d'avance de votre indulgence.

C'est la Saint Patrick et je n'ai rien de vert à me mettre...
Mais à part ça, direction Sauðárkrókur via la péninsule. Les paysages sont beaux mais nous sommes un peu dans les choux sans raison apparente et je n'ai pas l'impression d'en profiter vraiment.

Du coup j'ai pris très peu de photos.

 Qui dit passer par la péninsule dit longer la mer, aujourd'hui elle est bleue grise.

Sur cette portion de route, plusieurs longs tunnels sont creusés à même la roche et traversent les montagnes, avec la place pour une voiture et demie et des congères de glaces qui jaillissent parfois des parois, c'est n'est pas la route la plus rassurante d'Islande.

Nous faisons un arrêt à Siglufjörður où les maisons colorées se chargent de me réveiller enfin. Nous n'osons pas téléphoner pour faire ouvrir le musée de la musique folklorique juste pour nous mais nous prenons note du festival qui a lieu tout les ans (en juillet) dans la ville.

La ville, placée sur une bande étroite entre la mer et la montagne,

contraste agréablement par ses bâtiments peints de couleurs vives, avec la nature environnante.

 Elle est visiblement en pleine expansion mais, pour palier à l'étroitesse de la bande de terrain plane
sur laquelle elle est bâtie, c'est sur pilotis que sont installées les nouvelles constructions.
 Car il parait évident que la montagne interdit toute extension dans l'autre direction.

 Dans le centre ville, qui est aussi le port, demeurent de nombreuses maisons anciennes,
notamment celle au premier plan qui est à moitié bâtie en tourbe.

Nous reprenons la route et faisons une halte pique-nique au bord d'une jolie baie. Là nous nous rendons malheureusement compte que la voiture de location à un souci : la petite pièce en plastique qui maintient normalement le phare en place a cassé et celui-ci s'est déplacé, déformant l'aile, faisant sauter la peinture et se brisant en partie dans l’opération. Pour le coup c'est un peu la panique et nous nous mettons, moi à calculer le coût d'une éventuelle réparation à nos frais, Amaël à remettre en doute sa conduite. De fait, nous ne voyons donc pas grand chose du trajet jusqu’à Hofsós.

 Afin d'être bien repérables, les phares islandais sont peints en orange vif.

Vous ai-je dit qu'il s'agissait d'un road trip ?

Petite pause à la pointe de la péninsule, pour la vue sur une île-plateau non loin au large.


Au final j'arrive à lâcher du lest car rien de ce que nous n'ayons fait avec la voiture n'a pu provoquer cette casse donc rien de ce que nous aurions pu faire ne l'aurait évité (en gros c'est dû à l'usure normale du véhicule et on n'y peut rien). Du coup advienne que pourra...
Nous poussons jusqu’à Hólar pour admirer la cathédrale puis nous arrivons assez tôt à Sauðárkrókur.

La cathédrale de Hólar, nichée au fond d'une vallée, entourée, entre autres d'une source sacrée.

 La fin de la route est vraiment très belle, et le beau temps est avec nous,
mon moral commence à remonter.

Ce n'est pas parce que je ne vous montre pas des photos de chevaux en permanence que l'on n'en croise pas,
en fait il y en a vraiment un peu partout.

 La statue du batelier Jón Ósmann, le dernier qui œuvra dans la baie menant à Sauðárkrókur
avant la construction du premier des deux ponts qui coupent le fjörd.

L'endroit est beau, le vent est tombé, nous restons un petit moment de ce côté pour profiter du soleil.


Nous avons le temps d'une petite balade dans la ville avant de nous rendre au restaurant. Nous avons prévu de rester éveillés tard pour tenter de voir les aurores boréales car c'est semble-t-il notre meilleure chance d'en observer depuis notre arrivée.

Nous logeons pour l'occasion dans le plus ancien hôtel encore en fonction en Islande
et c'est une très bonne pioche.

 La chambre meublée à l'ancienne est chaleureuse, agréable et confortable.

 Et il y a un bain naturel pavé de pierre dans la cours arrière de l'hôtel.

Ici aussi les fresques murales sont présentes, une épée viking et une crosse d’Évêque
brillent sous la lune peinte sur cet entrepôt.

En montant en haut du village pour avoir une vue globale, on tombe sur...

...le cimetière.

Quand à savoir pourquoi il y a une cloche à sa porte, j'avoue mon ignorance,
mais les morts ont une belle vue sur la mer autant que sur la montagne.

Douce redescente vers le village.

 Une balade qui se finit dans un bon restaurant est une belle balade non ?

En sortant du restaurant, changement de programme. L'activité estimée des aurores boréales est entre temps passée à son maximum et, alors qu'il ne fait pas encore nuit, on aperçoit déjà des lueurs vertes dans le ciel. Direction l'autre coté de la baie, l'aire du Ferryman ou nous nous étions déjà arrêtés à l'aller. L'endroit est parfait pour l'observation et je me bricole même de quoi prendre quelques photos grâce à quelques roches et une table de pique-nique.

Voila, les fameuses aurores c'est ce genre de lueurs,
celles-ci sont animées d'un mouvement continu et apparaissent simultanément de tous les côtés du ciel visible.

 Et oui c'est effectivement très beau.

Là ce n'est plus la statue du batelier, mais c'est bien nous qui posons devant l'aurore,
grâce à la magie du retardateur, la photo la plus magique de mon séjour.

Nous rentrons au bout d'une heure (l'aurore est finie) à l’hôtel pour profiter du hot tub pavé de pierre qui se trouve dans le jardin. Mais au bout de 3/4 d'heure, alors que je m’apprête à en sortir pour aller me coucher, c'est une nouvelle aurore boréale qui envahi le ciel (le phénomène occupe la totalité du ciel visible, à ma grande surprise). Je suis donc restée un peu plus longtemps debout pour l'observer, du fond de l'eau chauffée a 38°C. OK la journée ne s'est pas si mal finie.

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