jeudi 2 avril 2015

Carnet d'Islande: jour 5, 10 mars 2015

Les articles à propos du voyage en Islande sont extrait de mon journal de voyage écrit sur place au jour le jour. Il est donc probable que le style, ainsi que les informations et les opinions que je donne, varient et se contredisent en fonction des découvertes et de la fatigue du jour concerné. Merci d'avance de votre indulgence.

Aujourd'hui, direction le parc national de Skaftafell, au pied du glacier Vatnajökull (accessoirement le plus grand d'Europe et celui dont, avant d'arriver sur le sol islandais, j'étais persuadé qu'il était un immense lac (nan parce que quand on vient d'un pays tempéré on a du mal a imaginer une immense étendue d'eau qui ne soit pas liquide, en tout cas c'est l'excuse que je me donne)). Pour se faire, nous commençons par traverser un désert de lave et de sable, temporairement recouvert de neige : le Mýrdalssandur.

Un désert tout de blanc du coup, avec des îles au milieu.

 Je vous avais prévenu qu'il y aurait d'autres milles-feuilles colorés.

 Et puis pouf, de temps en temps, surgit une maison au milieu du rien.

Arrivé au parc nous décidons d'effectuer deux randonnées familiales (comprendre facile) dont une de 4 kilomètres mène au pied du glacier et une un peu plus longue mène à plusieurs cascades dont Svartifoss dont les orgues basaltiques couverts de stalactites sont de toute beauté. Sur le retour un arrêt au "Sel", bergerie du 19eme siècle ouverte pour servir de halte au randonneur nous permet de nous abriter au plus fort d'une mini-tempête de neige.

Comment reconnaitre un glacier ? au lieu d'être noir, c'est bleu sous la couche de neige.

On voit bien sûr mieux de près.

Alors ce n'est pas parce que c'est une randonné "familiale" que ça ne grimpe pas,
mais on ne se plaint pas, parce que de là-haut, la vue est bien plus belle.

Les cascades, ça creuse des trous dans la glace des cours d'eau.

Et ça résiste au gel qui leur fait comme un toboggan.

De loin déjà, c'est impressionnant.

Et de près ça l'est plus encore.

Les orgues basaltiques n’empêchent pas les stalactites.

 Mais ils les ordonnent, les organisent.

Malheureusement, même courtes, ces deux randonnées sont rendues épuisantes par la neige et le vent et nous en sortons sur les rotules. Ajoutez à cela une tempête de pluie verglacée et 40 kilomètres à parcourir dans le mauvais sens pour rejoindre l'hôtel, réservé de façon pas très maligne par moi-même dans le sens inverse de notre tour d'Islande et vous obtenez une fin de journée plutôt épuisante physiquement et nerveusement. Heureusement mon dîner est excellent grâce à un poisson local dont j'ignorais l’existence : l'omble chevalier (poétique comme nom), accompagné d'orge concassé et de tomates marinées.

4 commentaires:

Kleo a dit…

La première photo est stupéfiante, on se croirait au Mur dans Game of Thrones !
Sinon, les cascades à moitié gelées ont quelque chose de magique... Vivement la suite.

Runi a dit…

@Kleo : il faut savoir que nombres de scènes de GoT (derrière le mur et qq autres) furent tournées en Islande ^^ ceci explique peut être cela ;)

Mélanie a dit…

Si tes papilles en redemande, on trouve de l'omble chevalier en France, mais uniquement durant une courte période. Je me rappelle en avoir mangé plusieurs fois étant gamine. ;)

ioionette a dit…

@ Kleo : A ce stade mon "wahou que c'est beau" commençais un peu a se disputer avec mon "grmph c'est chiant la neige" sans doute pour des raison de déneigeage de voiture plusieurs fois par jour... ^^

@ Mélanie : semblerai oui, mais il semblerai aussi que ce soit horriblement cher. Cela dit j'y penserai pour un repas exceptionnel de temps en temps.