jeudi 6 août 2015

Objectif

Si j'apprécie de nombreux aspect de la culture nipponne, je n'ai par contre jamais trop apprécié sa littérature. Mais bon, j'avais deux romans japonais dans ma PÀL et comme ils faisaient partie des moins épais, ils étaient plutôt en début de liste de lecture en qu'en fin.
Objectif raconte le cheminement intérieur d'une photographe. Difficile d'être plus précis dans le résumé, car, si histoire il y a, elle se dilue dans les souvenirs et les impressions du personnage principal. On est donc plus face à une "tranche de vie" qu'à une véritable intrigue.
Comme souvent avec la littérature japonaise, c'est dans les 15 dernières pages que j'ai commencé à comprendre le sens du livre et à m'y intéresser. Une chance donc qu'il ne soit épais que de 90 pages et non de 500, sinon je n'aurai sans doute jamais tenu jusque là. Et quelque part c'est dommage parce que dans les 15 dernières pages je l'ai vraiment apprécié et j'ai regretté qu'il soit si court. Et malheureusement c'est presque systématiquement comme ça avec les romans japonais. Je ne sais pas si c'est ma sensibilité personnelle qui n'est pas adaptée ou si c'est mon éducation occidentale qui bloque, mais le fait est que je met énormément de temps à m'interesser à la vie des personnage, et par là-même à trouver de l’intérêt à leurs mésaventures et à leurs états d'âme. Pourtant je sens bien qu'il y a quelque chose de passionnant sous ces textes, mais peut être que c'est juste un peu trop subtil pour moi. Bref, au final, c'est assez frustrant.

"Autrefois dans mon adolescence, je ne photographiais que ce qui approchait de sa fin. Peau desséchée, fleur fanée, chien décharné; lézard racorni, prostituée décatie, ville délabrée..."

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