lundi 1 février 2016

La vie pas à pas 2016 #4

Vendredi 22 janvier
Au réveil je décide d'installer la nouvelle platine vinyle, cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Suspense. Et oui, cette fois ça fonctionne pour de bon, je suis super soulagée, limite extatique. Du coup je commence par Brassens et Jean Michel Caradec pendant mon petit-déjeuner. J'arrive au travail toute contente et je crois que je répète 5 ou 6 fois à mes collègues que ma platine marche. Dans la foulée je parle d'organiser une expédition disquaires avec l'Anglais et le cousin Adrien. Reste à trouver quand. En sortant du boulot je file à l'appart, un arrêt en chemin pour acheter des victuailles car nous partons pour la Bretagne ce soir. Hervé et son frère passent à la maison et nous laissent une voiture. Dés que monMari rentre on charge le coffre et on prend la route. À plus de 20h30 pour 5 heures de route, on sait qu'on n'est pas couchés. Dans la brume et la nuit, nous perdons régulièrement du temps sur le GPS et arrivons tout juste avant 2 heure du matin et nous écroulons sur le lit.

Samedi 23 janvier
On se réveille naturellement vers 10 heures, ce qui laisse le temps de se préparer tranquillement et d'aller au marché. Le marché d'hiver d'Erquy est réduit aux seuls produits alimentaires mais il reste plutôt bien fourni. L'avantage du bord de mer, c'est que le 23 janvier, il n'y fait pas moins de 10 degrés. Ce midi ce sera praires, ratatouille maison et steak de cheval (sauf Môman et monMari qui eux ont choisi l'agneau de prés salé). Au dessert on sort le cadeau de Noël des parents de la voiture, il est a la fois en retard, puisque Noël est passé, et en avance vu que nous ne l'avons pas encore fêté ensemble. Si ce n'est pas une surprise, c'est au moins un franc succès (avec le concours de Soeur et de son Love nous leur avons offert une chaine combinée qui fait radio, CD, vinyles et même cassettes audio). On la teste avec du Pink Floyd (j'ai ramené le coffret collector de Pôpa qui était chez moi à son légitime propriétaire). Et monMari tombe en extase en écoutant Echoes, je note qu'il faut donc que je trouve ce disque en double.
Après déjeuner monMari et moi allons faire un tour sur la lande du cap, qui en cette période est rousse, avec quelques genêts fleuris. Nous en profitons pour prendre des photos pour notre carte de bonne année qui sera en retard comme tous les ans. Nous redescendons assez vite par peur de la pluie qui a l'air de se décider à tomber (ce qui s’avérera être une fausse alerte).


Je ressorts avec Môman pour aller visiter le chausseur d'Erquy et ses soldes chez qui je trouve enfin une paire de basket en cuir non-noires et sympas (des ecco). Après un petit thé/gâteau à la maison nous nous attaquons à la création du blog de cuisine de Môman, une aventure dans laquelle je lui suggère de se lancer depuis quelques mois, ça s'appellera donc Cuisine à la louche (je vous mettrais le lien dés qu'il fonctionnera, si ça vous dis d'y jeter un œil). On fait une bonne partie de la préparation ensemble, il ne lui restera plus qu'a poster ses articles normalement, j'ai hâte de suivre ça. Et puis c'est déjà l'heure de filer au restaurant. Les parents nous invitent au Madloc'h pour nous remercier de notre aide sur leur déménagement. L'entrée suggérée du joue est une salade landaise aux langoustines, gésiers ET langoustines ? Il ne faudra pas me le dire deux fois. Je continue avec un cabillaud en croute de graines (sarrasin et lin), fini avec un assemblage de fromages puis une farandole de desserts. C'est très bon, très fin et on sent que l'on a affaire à des produits frais et locaux. Bref une adresse que je conseille sans peine si vous passez dans le coin. Comme on a quand même pas mal mangé, monMari et moi finissons la journée par une promenade digestive sur le port où les restaurants sont déjà fermé à 23h (c'est là qu'on sent que c'est l'hiver). On rentre dormir au chaud sous la couette.

Dimanche 24 janvier
On se réveille naturellement vers 9h30, avec l'idée qu'il faut malheureusement déjà repartir. Dans le coffre, on charge une caisse de légumes du jardin pour faire une soupe. Direction Rennes pour déménager le copain Hervé. Quand nous arrivons une bonne partie du barda est déjà chargée mais en voyant ce qu'il reste, on doute clairement de tout faire rentrer. On laissera d'ailleurs finalement l’énorme télévision et les meubles de cuisine derrière nous malgré le camion plein jusqu'au front et la voiture dans le même état. Chargement fini, c'est parti pour 4/5 heures de route. S'ils se relaient au volant du camion, je conduit seule la voiture et quand on arrive je suis crevée. Le déchargement est, comme de coutume, bien plus rapide que le chargement et à 21h nous avons tout fini. Une pizza entre pote, une discussion sur l'art contemporain ou c'est surtout moi qui parle (oups) et on prends enfin la direction du bercail. Je me fais couler un bain pour me détendre mais c'est sans compter sur le chat qui miaule à la mort pour que je lui donne de l'attention (vu qu'elle a été seule ce week-end). Quand ça veut pas.... Notez que ça ne m’empêchera pas de m'endormir quand même comme une masse.

Lundi 25 janvier
Je commence la journée avec un vinyle de Duteil (un de ceux que j’écoutais quand j’étais petite, nostalgie quand tu nous tiens). Comme tous les lundi c'est dur de retourner au boulot. Ce soir c'est répétition des Conteuses de pas. Mais d'abord réparation du pot échappement de la voiture pas toute jeune de clémence qui s'est décroché juste en arrivant chez V&V, toujours avoir un bout de fil de fer à trainer chez soi. On travaille sur la valse à 8 temps et la scottish qui avancent ma fois bien. Wirggy ne peut pas être là pour un bal qu'on nous propose en avril, est-ce qu'on tente d'y aller quand même à trois ? On va en tout cas le proposer à l'organisateur. En rentrant j'ai une carte de bonne année d'Eleanor dans ma boite aux lettre, il faut vraiment que je me dépêche de préparer les miennes.... monMari n'est pas en super forme mentale et je m'endors en lui tenant la main (ce qui est un peu un miracle car je n'arrive normalement pas à m'endormir si j'ai le moindre contact physique avec quoi que ce soit d'autre que les draps du lit.

Mardi 26 janvier
Rien de spécial ce matin, pas plus au travail. Notre directeur nous fait enfin une communication globale afin que nous puissions poser les questions qui agitent la boite et faire taire les rumeurs. Même si globalement c'est pour dire que beaucoup de réponses sont en suspend, on sent que ça détend un peu l'ambiance en interne. J'arrive à réserver un gite pour la semaine de festival de Bovel, il ne reste plus qu'a le remplir de gens. Ce soir c'est la représentation d'impro de monMari. Sœur passe avant diner et m'aide à préparer une soupe, ce sera pâtes bolognaises pour le diner parce que c'est facile à faire, le cousin Adrien et sa chérie dont, à ma grande honte, je n'arrive pas à mémoriser le nom se joignent à nous. Nous sommes en retard mais heureusement c'est juste à coté et nous arrivons avant le début du match. Si l’équipe de monMari est largement au dessus de l'autre pour son impro de présentation, sur les autres manches c'est plus partagé et on se dirige vers un ex-æquo (vu que ce sont deux équipes du même cours d'impro, c'est plutôt une bonne chose). Comme d'habitude il est facile dans la salle de se dire "tien là j'aurai plus fait ça" alors que sur scène on en n'aurait sans doute pas mené bien large. Finalement personne ne vient diner ensuite et j'ai donc préparé bien trop de bolognaise mais bon au pire ça se congèle bien. On discute de fourniture de dessin avec Florine et elle rembarque deux feutres-pinceaux noirs que je n'utilise pas. J'essaye de finir de faire cuire la soupe et je me brule avec la vapeur en rouvrant la cocotte, bon il me reste de la pommade Lelong, j'en applique un peu avant de dormir.

Mercredi 27 janvier
Moi doigt n'est pas abîmé. J’écoute Kate Bush avant de partir au boulot, je ne savais pas que Army Dreamer et Babushka étaient sur le même disque. J'emmène une lucette et de la laine rouge dans mon sac pour une aumônière de la mesnie qui a besoin d'un nouveau cordon. Ça y est tout à coup le client s'est réveillé et on à du travail tout plein. Passer la journée sur des détourages ça fait mal aux yeux. Pour le cadeau de L. je passe à ma mercerie préférée qui n'a pas ce que je veux mais me conseille une boutique trois rues plus loin (Brin de cousette). Pendant que j'y cherche mon bonheur un couple rentre derrière moi, apparemment pour une initiation couture. Comme les hommes qui se frottent à la discipline sont encore bien rare, ça fait plutôt plaisir de les voir débarquer là avec naturel. À l'atelier de chant justement L. vient pour la première fois. Et apparemment je fais moins peur que V. On travaille justement une chanson que je connais déjà un peu et que j'adore. Pour moi on se concentrera sur les modulation d'ouverture de bouche, en tentant de sortir autant de son bouche ouverte que fermée. Voila qui va demander de l'entrainement. En rentrant une petite discussion avec monMari, règle des petits non-dit avant qu'ils ne s'empoisonnent mais comme je lui donne manière à réflexion il se rendors bien plus tard que moi.

Jeudi 28 janvier
Au réveil je me la soupe à finir de cuire (oui enfin) et je la mixe. Le gout est celui que je recherchais, celui de la soupe de ma maman. Maintenant il faudra que j'arrive la refaire sans Sœur. Je fais un brin de couture et j’écoute le disque "maison fondée en 1975", apparemment produit par une maison de disque à l’époque pour présenter ses artistes (une grande majorité de revival folk). Au boulot il y a de quoi faire. En sortant cours de chant indien. On travaille sur le raaga Shivranjani et sur les détails de Laage na mora jiya, au programme, éviter le passage en voix de tête et sortir tous les sons avec une égalité de volume. Pas forcement évident, et surtout pas du tout instinctif pour moi. Mais en me concentrant j'y arrive et c'est vrai que le son est très différent et plutôt intéressant. On va au restaurant Samsara ensemble pour fêter la fin du semestre. On met tous les plats au milieu de la table et chacun pioche, le meilleur moyen pour ne pas avoir trop à manger dans ce restaurant aux quantités très généreuses. Ensuite je passe au quiet, on est peu mais l'ambiance est sympas. Marie-Annick m'a amené deux pots de la moutarde au safran promis il y a un moment, miam ! On apprends l'andro à deux anglais sur leur demande, ils viennent de Sheffield, tiens donc ! (Sœur a été lectrice à la fac là-bas il y a quelques années et j’étais allée la visiter 15 jours à l'époque). Je rentre tranquille à la maison. Je congèle la soupe de ce matin en portions individuelles puis dodo.

3 commentaires:

ElanorLaBelle a dit…

Rousse avec genêts fleuris ? Je dois avouer que pour ma part, je n'ai pas mis les pieds sur les sentiers côtiers depuis...euh... un mois ? Ce qui est vraiment absurde vu que j'habite à 3km de la mer à peine. Mais le temps gris et humide (voir venteux) a eu raison de ma petite motivation.
Bon et puis sinon, zut! tu me donnes envie avec ta platine ^^

Anonyme a dit…

Si je n’avais pas choisi d’arrêter la viande, je noterais religieusement le nom du resto breton ^^
Et oui, je lirai volontiers le blog de cuisine de ta môman :)

Tiens, quand je prends un bain, les chats viennent en trottant pour me voir et bien sûr, sentir la merveilleuse poubelle, mais dès que je sors les bras de la baignoire, elles détalent :D

Ah, ça doit être génial, d’écouter Kate Bush sur une platine <3

Enfin, je note le resto Samsara. On aime beaucoup les restos indiens mais ceux qu’on connaît nous fait effectivement rentrer en roulant comme des boules ^^

Avec du retard, bonne semaine !

ioionette a dit…

@ Eleanor : on est forcément plus motivé quand on habite loin !
Et oui pour la platine plus ça va et moins je regrette ^^

@ Shermane : Malheureusement les restaurant de station balnéaire ne sont pas très forts en propositions végétariennes.
Mon chat c'est carrément ça, elle voulait des câlins, mais pas que je sois mouillée en fait.... reloue-cat
Dés qu'elle aura mis un article en ligne je linkerais le blog de Môman mais j'ai bien peur qu'il y a peu de plats Vg (à part dans les desserts).