vendredi 5 février 2016

La vie pas a pas 2016 #5

Vendredi 29 janvier
Ce matin un peu de couture avant de partir au boulot, assez pour emmener des choses à travailler dans le métro. Au boulot je met laborieusement en place 3 doubles pages en une journée c'est frustrant et agaçant. Au sortir j'oublie encore de passer au magasin de BD et je rentre directement. Je pense enfin à scanner la recette d'empanadas que Sœur me demande depuis 3 semaines. Je lance la deuxième marmitée de soupe et la moussaka pour ce soir. J'ai un message de V. "Vous faites quoi ce soir ?". "Ce soir on ne bouge pas mais passe si tu veux". Ça marche. Nous voici donc 4 à diner, j'ai plus qu'à ne pas rater ma moussaka. Soirée très sympas à discuter et écouter des vinyles mais du coup je n'ai pas le temps de relire et de publier mon pas à pas. Et vu le week-end qui se prépare je ne sais pas quand je le trouverai...

Samedi 30 janvier
Rendez-vous chez le gynéco. Mes résultats de frottis sont bon. Suffisamment pour qu'il tente la pose de stérilet le mois prochain sauf qu'a l'examen et bien j'ai l’utérus rétro-versé et un col très serré, difficile de savoir si ce sera possible, il me prévient qu'il ne forcera pas si ça ne passe pas. Bon bref verdict dans un mois. En sortant de là je suis plutôt mal, la retombée du stress et puis c'est de toute façon toujours une drôle de sensation de se faire tripoter l’intérieur. Je m'allonge du coup quelques minutes avant de repartir pour Arpajon ou nous retrouvons belle-maman pour un déjeuner au restaurant. Nous testons La Chimère, ou je prends soupe d'oignon gratinée, choucroute et glace, ce n'est pas le resto du siècle mais le rapport qualité-prix est bon et les quantités impeccables (ni trop, ni trop peu) ce que j'apprécie toujours particulièrement. Ensuite nous filons pour notre rendez-vous chez Quipao pour un massage offert pour nos anniversaires de l'année dernière et dont il était peut-être temps de profiter. Nous ne pouvons pas être dans la même cabine, et les esthéticiennes en sont toutes désolée mais en fait ce n'est pas bien grave. Une heure sous des mains expertes et je manque de m'endormir plusieurs fois (la faute au matelas chauffant aussi). monMari sort aussi ravi et détendu que moi.Après un thé et un café offert par la maison pour se laisser le temps de rassembler nos espris, nous apprenons que nous avons bénéficié d'une réduction et que du coup il nous reste du crédit sur nos cartes cadeaux, on sera obligés de revenir (oulala c'est grave). Nous passons le reste de l'après-midi chez les parents de monMari à discuter (et à broder en ce qui me concerne) et prenons l’apéritif avec eux avant de nous rendre à l'anniversaire de L. pour passer la soirée. Soirée qui se prolongera jusqu’à 3 heures du matin à coup de discussions à bâtons rompus et de musique improvisée. A noter que mademoiselle (la petite de Dame Leo et de l'Anglais) passe 10 minutes sur mes genoux et prononce mon prénom, à la grande jalousie de monMari. Mais aussi que je fini la soirée net saoule (ça ne m'arrive pas très souvent, heureusement, vu que ça se manifeste, entre autre par des lapsus pas très fun, genre dire que je suis célibataire au lieu de nullipare (alors que monMari est à portée d'oreille bien sur)).

Dimanche 31 janvier
Je me réveille avant le réveil (programmé pour 10h30) et ne parviens pas à me rendormir, je sens que ce ne sera pas le week-end le plus reposant de l'année. Nous partons déjeuner chez un cousin de monMari dans le nord de Paris. Crevettes, avocat, poulet au citron et crêpes chocolat poire, je sors de table avec le ventre bien rempli. On discute composteur, ils en ont un et j'ai bien envie d'en mettre un sur notre balcon également mais monMari a clairement l'air septique, d'autant plus quand ils me montrent l’intérieur (c'est quand même des vers qui grouillent). N’empêche que ça réduirait clairement nos déchets donc je garde quand même l'idée dans un coin de ma tête. On va se promener le long du canal de l'Ourcq puis monMari et moi filons au théâtre pour le spectacle "À contre voix". Du théâtre lyrique ou joue notre amie Clara (je vous parlerai de la pièce dans un article à part). On boit un verre, on dine à une 10aine d'amis venus la voir puis on va visiter son chez elle (à un peu moins nombreux). Comme de juste on parle beaucoup musique, technique de chant et psychanalyse en buvant de la tisane (la tuyauterie, pour ou contre) et comme l'amoureux de la dame arrive super tard on reste un peu pour le voir et on rentre à 2 heures du matin (je l'avais dit qu'il ne serait pas reposant ce week-end).

Lundi 1er février
Et voila, on est en février et je n'ai toujours pas fait mes cartes de bonne année, je suis officiellement en retard. En plus je n'ai toujours pas publié le pas à pas précédent, donc double retard pour moi. Je trouve quand même le temps de le faire dans la journée. En espérant que ça ne m'arrivera pas trop souvent d'avoir 3 jours de retard. Je fais aussi un petit craquage de début de mois en achetant deux vinyles sur le net (croisons les doigts pour qu'ils soient en bon état). Je passe chercher mon stérilet en sortant du boulot, la boite est immense par rapport à la taille du machin, j'en profite pour prendre de l'Euphytose, vu comment je dors en ce moment, une cure ne peut pas faire de mal. Ce soir c'est répétition des Conteuses de pas, les deux nouvelles chansons sont presque finalisées, elles devraient donc être prête pour notre prochaine date (le 19 février) on réfléchi d'ailleurs à l'ordre du set de la fameuse date pour laquelle nous faisons scène commune avec Prends garde aux loups. L'idée c'est donc de mélanger les morceaux des deux groupes. Clémence s’inquiète (à raison) de la difficulté de rester concentrer et de sortir du bon son pendant 3h30 (parce que 3h30, c'est long). C'est sûr que ce ne sera pas simple mais je pense que c'est un challenge stimulant. Ma cousine Nolwenn nous informe par mail qu'elle sera sur Paris le premier week-end de mars avec son chéri et deux amis à lui et nous demande si Sœur et moi pouvons l'aider pour la création du programme touristique, ce qui ne devrait pas poser de problème effectivement. En rentrant je constate que les voisins ont entreposés des trucs dans le couloir (une gazinière, un photocopieur et deux portes quand même). Non seulement ils vont se faire engueuler par le gardien mais surtout je passe 5 bonnes minute à faire sortir Pristy (c'est mon chat) de ce fatras. Et à minuit bizarrement c'est pas mon activité préférée. Je confirme bien que je suis crevée après ce week-end sans repos aucun.

Mardi 2 février
Je commence la journée par un disque de Jean Ferrat. Le gardien à effectivement laissé un mot sur le bordel dans le couloir mais je ne crois pas qu'il ai beaucoup d'autres recours que de faire un mot énervé donc ça risque de rester là un moment. Au boulot rien de notable. Je retrouve Clémence pour manger un bout avant le cours de chant dans la danse proposé par V. aux 3 arts. C'est plutôt intéressant mais la plupart des présents ne dansent que très peu et, au bout de 30 minutes de ronde on les sent crevés en l'ambiance en pâti forcement. J'appelle les parents pendant la pause. Tout va bien en Bretagne. Ils ont eu une nouvelle proposition pour la vente de la maison et ne savent pas encore s'il vont accepter car c'est bien au dessous du montant qu'ils espéraient. La dernière sœur de ma grand-mère est morte, il ne reste plus qu'un frère survivant de cette famille à la longue longévité (ma grand-mère est morte à 100 ans l'année dernière, aucune de ses sœur n'était bien loin de cet âge canonique). On prends un verre ou deux avant de se rentrer et puis je suis de retour peu après minuit, ce qui est plutôt tôt. Dodo.

Mercredi 3 février
Aujourd'hui c'est Joan Baez au petit-déjeuner. En voila une que je ne me lasserai jamais d'écouter, et pour ma réincarnation je veux la même voix qu'elle. J'envoie un mail a Catherine Perrier pour lui demander si elle veut bien aider une copine pour son mémoire, comme il lui faut des renseignements sur les chansons traditionnelles anglaises, je ne vois personne d'autre. Comme mon cours de chant se décale je n'ai rien ce soir, je propose donc à l'Anglais et au cousin Adrien de se faire cette virée disquaire dont on avait parlé. C'est ok pour eux donc direction châtelet à la sortie du boulot. C'est quand même rageant de finir à 18h quand les magasins ferment à 19. On débute par Parallèles car autant aller d'abord là ou c'est un peu moins cher. Si l'anglais fait chou blanc (en rock à priori c'est un peu mince et surtout il y a beaucoup de compil), le cousin Adrien trouve deux disques (Brassens et U2) quand à moi leur rayon de folk français est large et quand on a écarté les disques enregistrées par les chorales locales dont il est impossible de savoir ce qu'ils valent, il en reste encore pas mal. Je tombe notamment sur un disque de collectage du Morvan et sur un disque enregistrés par les membres de Mélusine + d'autres gens ce qui est en général un gage de qualité. J'ajoute le live européen de Joan Baez en 83 (sans doute contaminée par mon écoute de la matinée). Et voila que le magasin ferme déjà. Sachant qu'on trouvera porte close, on pousse quand même jusqu’à Monster melodies comme ça on saura au moins ou c'est.

 Photo de l'Anglais qui a un blog -> ici

Sauf que là.... la porte est encore entrouverte. "On peut entrer pour les disques ?" "oui c'est à l'étage". C'est un peu la caverne d'Ali-baba là-haut. Il y a des vinyles sur toutes les surfaces visibles et les bacs plein à craquer débordent. Whaou. Pour les prix par contre c'est pas les mêmes échelles, rien à moins de 25 euros ici mais je pense qu'on y trouve juste tout (sauf du folk français (justement ce que je cherche) ou alors j'ai raté le rayon). Au rayon Pink Floyd il manque Meddle mais comme je le dis à voix haute, le vendeur me le sors de derrière le comptoir, c'est monMari qui va être content. L'anglais trouve le rayon Queen et on manque de le perdre, et lorsqu'on tombe sur un vinyle "comics avengers" (ce n'est pas une blague les chansons s'appellent des noms des super-héros) dans le rayon rock progressif, le vendeur nous le fait écouter pour corriger nos mines intriguées. Au final l'Anglais l'emportera, en compagnie d'un Queen (période cuir) et d'un disque de musique irlandaise, le cousin Adrien par avec un Chemical Brother et moi avec mon Pink Floyd. Le rez-de-chaussé du magasin est un atelier de réparation de platines et amplis ancien, je note dans ma tête pour quand mon ampli (qui donne des signes de faiblesse) me lâchera. En partant l'anglais photographie quand même le robot-présentoir argenté et géant de l'album News of the world de Queen qui trône dans l'entrée.

Le résultat de ma chasse

Nous passons prendre un demi et un pot de frite dans un bar avant de rentrer chacun chez soi, on en profite pour donner quelques lieux de sortie au cousin Adrien qui arrive juste sur Paris. De retour au bercail je trouve monMari couché et pas vraiment en forme, et qui n'est étrangement pas vraiment pour quand je propose du poisson pour le diner. Ce sera donc lapin chasseur (il m'en reste encore au congélateur) et pommes-de-terre. On mange dans le lit vu qu'il n'a pas l'air suffisamment en forme pour faire autrement, devant le bilan cinémas de l'année de notre youtubeur favori. Et j’éteins la lampe avant minuit, voila qui me fait bizarre.

Jeudi 4 février 2016
Je commence la journée avec le disque de Joan Baez acheté hier et waouh, la première chanson me cloue à ma chaise et je pense que je peux être sure que le disque entier est bon. En 83 Joan Baez n'a plus tout à fait la voix de ses début, celle-ci c'est enrichie d'harmonies plus graves et plus riches. Là c'est juste beau. Au boulot pas beaucoup de boulot justement. Je trouve enfin le temps de préparer notre carte de vœux très tardive. Je l'envoie par mail pour une partie, il faudra aussi que je la fasse imprimer.


Je passe à mon magasin de BD préféré acheter le dernier tome des notes de Boulet et coup de pot, je repart avec le sac panda qui était disponible en cadeau bonus dans certaines librairies. Et ça tombe bien car l'anse de mon sac actuel (récupéré au vide dressing) me lâche juste derrière et qu'il rentrent pile l'un dans l'autre. Au cours de chant on retravaille sur un ghazal en charukeshi que je connais bien mais sur lequel je dois encore peaufiner des détails. La semaine prochaine c'est le dernier cours avant la pause inter-semestre (pendant laquelle ma prof part en Inde donner un stage). À son retour elle promet des compos que je n'ai jamais faite. Je grignote À mac do (oui je sais c'est pas bien) et je file au Quiet Man. Il y a beaucoup de monde et peu de chanteur mais on s'y lance un peu quand même et soudain on se retrouve avec un auditoire de quatre jeunes en étude d'ethno-musicologie à Nanterre. En discutant avec eux on se rends compte qu'ils n’étudient absolument pas la partie francophonie parce que "ça a été trop folklorisé" au niveau de la musique traditionnelle selon leurs profs (comprendre qu'il n'y a plus que de l'imitation sclérosée et plus de tradition vivante). Autant dire qu'on est loin de ce que j'ai pu en voir. Nous voila du coup filmés pour leur cours, on verra si leurs profs nous trouvent si sclérosés que ça... Rentrée. Dodo.

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