lundi 2 mai 2016

La vie pas à pas 2016 #17

Vendredi 22 avril
Le réveil sonne donc beaucoup beaucoup trop tôt. On saute le petit dej pour grappiller quelques précieuses minutes de sommeil puis on grimpe, monMari dans la voiture et moi dans le camion et c'est parti. Tout se passe bien et, à 7h45 le camion est rendu. Je n'ai pas le temps de repasser à la maison mais je vais être très très en avance au travail. Qu'a cela ne tienne, je vais en profiter pour faire quelques courses alimentaires car nos placard sont vides de chez vide, il est temps d'y faire quelque chose. Je suis donc au bureau vers 9h, un peu plus tôt que prévu mais comme nous sommes en bouclage le boulot est déjà tombé donc ce n'est pas bien grave. C'est un peu la course en début de journée mais finalement les choses se goupillent pas mal et à 16h tout est parti chez l'imprimeur. Au sortir du boulot (c'est le week-end !), je passe chez V&V pour discuter musique et nouveau projet. Ensuite direction le cinéma ou monMari nous rejoint pour voir (enfin) "Merci patron". Si je comprends pourquoi le film a eu autant de succès, il me laisse un gout amer, sans doute l'humour potache n'est-il pas mon arme de prédilection pour contrer le cynisme (après tout, j'ai des parents communistes alors je ne suis pas habituée à faire de la lutte des classe une blague). Au sortir on se dit qu'on dinerai bien ensemble et on trouve un restaurant (Chez Mezig) dans le coin dont la liste des plats, si elle n'est pas longue, me fait quand même hésiter un bon moment (parce que tout à l'air bon). J'opte finalement pour la soupe de riz/poulet et le maquereau, sans regret (sauf que les crevettes avaient quand même l'air super bonnes). On fini par un digestif pour me fêter mon anniversaire (hé oui minuit est déjà passé) et, plutôt que de rentrer, on passe chez V&V boire du Diplomatico et jouer aux Aventuriers du rail jusqu’à 3h du matin.

Samedi 23 avril

J’émerge doucement de mon lit à 12h15 (que ça fait du bien de dormir), ce qui me met en retard pour toute la suite de la journée. J'aurai aimé ne rien faire que me prélasser pour le jour de mon anniversaire sauf que la maison est dans un tel état qu'il faut absolument lancer une lessive et faire la vaisselle... dommage. Je décongèle le reste de soupe de poisson que j'avais ramené d'Erquy la dernière fois et l'ajoute à mon brunch amélioré, l'idée c'est quand même de me faire plaisir aujourd'hui. Nous sommes très en retard pour aller chercher ma-vielliste-chérie à la gare mais elle ne nous en veut pas. Direction Saint-Cyr-en-Val par la nationale. On arrive à la balance avec 10 petites minutes de retard mais comme on nous a prévu deux heures ça ne devrait pas poser de soucis. La salle résonne énormément mais la balance se déroule sans trop de problèmes. Pour les musiciens et les bénévoles, l'association offre un super repas pré-bal. Du rougail ! Super bon (j'arrive à doser le piment dans mon assiette à ma grande surprise). Fromage puis glace en dessert. Et comme on a soufflé aux organisateurs que c’était mon anniversaire, j'ai double ration et des bougies dessus ! Juste le temps de ranger et le public commence à arriver. Pour une fois nous sommes sérieuses et nous nous échauffons avant de monter sur scène... et, tout se passe très bien ! Le public est super enthousiaste et s'il ne chante pas du tout (ce qui nous arrive la plupart du temps à Paris), il sait danser absolument toutes les danses que nous proposons. Ce qui, déjà est super agréable, mais surtout aide beaucoup à les chanter correctement. A part une phrase de polyphonie franchement fausse, nous nous en sortons comme des chefs et moi j'ai la chance de me faire chanter "joyeux anniversaire" par le public tout entier au moment des saluts. Mes beaux-parents, mes beaux-grands-parents ainsi que dame Léo, l'Anglais et la crevette sont venus nous écouter. Les parents de ma-vielliste-chérie sont là aussi, c'est très familial ce soir. MonMari est tout fier d'avoir fait danser sa maman plusieurs fois. Je danserai bien sur le groupe FMR qui nous suit sur scène, et avec qui on a pas mal sympathisé, mais j'ai les jambes si lourdes que c'est quasi impossible (pourtant pendant le set je n'ai pas bougé tant que ça). Mais comme j'ai le droit à plusieurs dédicaces pour mon anniversaire j'y vais quand même (une mazurka ça ne se refuse pas). Le public reste bien présent jusqu’à la fin, joyeux et motivé. On aide à ranger et à démonter la sono puis direction chez notre logeur, un des membre de l'asso ayant bien voulu nous prendre en pension. La maison est grande et il y a un lit pour chacun, juste le temps de se glisser sous la couette et pfff dodo (mais il est 3h du mat aussi).





 Un petit souvenir du concert, de la part de l'Anglais
Dimanche 24 avril 
Réveil vers 10h. Au petit dej je teste de thé rouge aux algues offert hier par ma-vielliste-cherie (de la marque Tonnerre de Brest) (et qui est bon). Renseignements pris, nos hôtes ont aménagés dans cette maison il y a tout juste une semaine, notre venue les a donc plus ou moins forcé à mettre les bouchées double pour qu'il n'y ai pas complétement des cartons partout, milles remerciements à eux. On discute avec enthousiasme jusqu’à ce que, stupeur, ce soit déjà l'heure de filer. Nous avons rendez-vous chez les grands-parents de monMari pour un déjeuner d'anniversaire, à une heure d'ici. En route nous passons pas la Sologne. Il fait un beau soleil et le paysage de printemps est magnifique, je regrette amèrement de ne pas avoir embarqué mon appareil photo avec moi. A l'arrivée nous passons un chouette déjeuner (avec des asperges, j'adore ça mais je n'en mange quasi jamais). Même si je commence à avoir un sacré coup de barre au milieu du repas. Je tiens le coup le temps du gâteau (et du cadeau, mes beaux-parents m'offrent un très joli sac à main). Puis je m'allonge sur le canapé du salon et fait pour de bon une sieste. Quand je me réveille il est déjà pratiquement l'heure de partir. Direction la banlieue d'Orléans à nouveau puisque nous avons prévu de diner avec Dame Léo et l'Anglais dans la maison des parents de ce dernier. Il nous avait promis une belle vue sur la Loire et nous ne sommes pas déçus, le jardin de la maison donne sur le chemin de halage et malgré le temps couvert, la vue est effectivement magnifique sur le fleuve qui s’étire entre les arbres (oui en ce moment elle est très haute et les ilots qui la parsèment sont sous l'eau). En cadeau pour mon anniversaire je reçois un manga et du Earl Grey Mariage frères (qui sent délicieusement bon même à travers sa boite scellée). On dîne en discutant et on les aides à ranger un peu la maison avant de reprendre le chemin du retour vers Paris. Pour une raison inexplicable, j'ai une sacrée cote avec la crevette, le chant peut être. Le temps de rentrer et il est déjà pas mal tard. L'heure de s’écrouler dans le lit.

Lundi 25 avril
L'heure est grave. On a du monde à manger ce soir et l'appart est un bordel absolu. Vaisselle avant de partir. Pendant sa matinée de libre monMari fait les sols. En rentrant du boulot (aujourd'hui c’était surtout des détourages), je deviens championne du rangement rapide (en même temps on en était au point que l'on n'avait pas encore vidé la valise de Bovel (oui oui il y a deux semaines), c'est dire). Et même si je n'ai pas fini quand ça sonne à la porte, j'ai quand même pas mal avancé. Aujourd'hui on a Marie-Eve pour dîner, une québecoise rencontrée à Bovel et que nous attrapons juste avant son retour de l'autre coté de l'atlantique. On discute en mangeant (betteraves rouge râpées du jardin du papa de Florine et tartes salées maison) et en buvant pas mal (en plus du vin qu'elle a amené il faut penser à l'apéritif, au digestif, tout ça quoi...) et on passe un très bon moment.

Mardi 26 avril
Je ne regrette jamais d'avoir rangé en me levant le matin dans un appartement nettement moins en bordel que la veille. Au boulot c'est surtout une journée d'attente et les trucs que l'on me donne à faire sont si peu stimulants que je vois les heures défiler à la vitesse d'un escargot neurasthénique. Ce soir répétition des Conteuses de pas. La fatigue et la préparation à l'arrache du bal de vendredi prochain nous mettent un peu sur les nerfs et on a connu de meilleures ambiances, mais on s'aime toute très fort alors y a pas de raison que ça ne s'arrange pas. Ça fait déjà deux heures que j'ai envie de m’écrouler comme une loque quand je rentre enfin chez moi pour le faire pour de vrai. Je prends quand même le temps de souhaiter leurs anniversaires à Wirggy et a ma belle-maman avant de m’écrouler complètement (oui il est minuit 20).

Mercredi 27 avril
Je me lève seule, monMari commençant une heure plus tard (je suis jalouse). Du coup je ne suis pas en avance (ça commence a être récurrent, il va falloir que je fasse quelque chose). Tiens il y a des Barbies surper-héroïnes maintenant ? Cette après-midi c'est réunion chez Toys'r'us, c'est à dire loin loin dans le 77, leur siège est vraiment, sans plaisanter, au milieu des champs. On apprends que l'on va devoir s'adapter à un nouveau logiciel et aussi que le catalogue de Noël commencera plus tôt que l'année dernière, moi qui voulais prendre une semaine de congé juste avant, ça ne m'arrange pas. Je pourrais rentrer en RER directement chez moi s'il n'y avait pas justement des grèves. Me voila obligée de repasser par Paris. Grmbl. En rentrant je fais un détour au magasin pour acheter de quoi préparer pleins de crêpes pour demain soir (après tout je fête mon anniversaire, et comme je ne mange pas de gâteau...). Je relis et publie mes deux articles de retard du blog, youhou. Manger et dodo.

Jeudi 28 avril
Au réveil je met facilement trois minutes à me rappeler où je suis et quel jour nous sommes. Ça faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Au boulot les infos que l'on attendait pour commencer ne sont toujours pas arrivée (et spoiler, elle n'arriveront pas de la journée). En sortant direction le cours de chant pour une séance de "demi-tons", ce qui consiste en gros à chanter tous les écarts de notes des différents mode musicaux. C'est sauvagement dur et ultra formateur pour l'oreille, la dernière fois j'avais eu beaucoup de mal mais ce coup-ci, soit ma concentration est meilleure, soit les cases sont en train de se créer dans mon cerveau (ou les deux) mais j'y arrive beaucoup mieux. Par contre entre ma prof qui arrive en retard et moi qui doit filer tôt, ma séance est malheureusement écourtée. Direction l'Iris où je retrouve ma famille et des amis pour diner avant la soirée d'anniversaire commune entre moi et Wirggy. Les amis sont plus nombreux que prévu et les parents plus en retard, ce qui fait qu'entre le stress du "il vont se perdre dans le quartier" (vu le sens de l'orientation de Sœur et la méconnaissance de Môman de la géographie parisienne c’était tout à fait plausible) et celui du "je vais être super en retard à mon propre anniv et les gens vont m'attendre". Je n'arrive malheureusement pas à profiter autant que je voudrais du resto. Du coup nous n'arrivons pas avant 21h30 au quiet ou tout le monde est déjà là. La soirée passe comme un éclair, on chante, on rigole et on mange du gâteau. Mes amis m'ont fait une cagnotte pour acheter des jeux de société (à l'initiative de monMari) et je reçois également des CD et deux colliers. Sœur m'a aussi ramené un souvenir de Tunisie. Une longue djellaba d'un très beau bleu. Certains arrivent quand d'autres partent. Ça fini par parler nuit debout une éventuelle intervention folk-trad dans ce cadre. Pourquoi pas. Il est tard et l'heure de rentrer. Je ne sais pas pourquoi mais mon anniversaire cette année m'a paru moins "crucial" que les années passées. Bien sur j’étais contente de le fêter, que ce soit samedi ou aujourd'hui mais il était moins essentiel pour moi que tout se passe parfaitement. Peut être qu'en vieillissant je deviens moins angoissée de la fuite de mon temps.

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