mardi 10 mai 2016

La vie pas à pas 2016 #18

Vendredi 29 avril
Ce matin encore ça pique au réveil. Ça y est le boulot est arrivé. Mais aujourd'hui il y a plus sérieux, c'est le dernier jour d'un collègue qui part en retraite. D'ailleurs depuis le début de la semaine il rayonne de bonheur et de détente. Pour l'occasion on a bien sûr un pot de prévu. Champagne et buffet de charcuteries et crudités, fromages et même des gâteaux. Un ancien responsable parti en retraite il y a un an est revenu pour l'occasion et après le pot, ces deux là s'éclipsent au restaurant. Quand ils reviennent vers 16h30, ils sont nettement attaqués et réclament d'autre champagne. Mais même s'ils sont assez lourds, ils n'ont pas l'alcool mauvais et ça fait plaisir de voir ceux qui ont bossé 30 ans dans la boite partir faire autre chose de leur vie. C'est pas tout ça mais j'ai un concert ce soir et il est temps de partir. Si j'arrive à l'heure au RER Nanterre Université, les 5 minutes que j'avais prévu pour me rendre à la salle ne sont pas suffisantes vu que je me perds en chemin. Comme je retrouve Wirggy et ma-vielliste-chérie autant en train d’errer que moi j'en déduit que mon sens de l'orientation n'est pas en panne, la salle est juste vraiment dure à trouver. La balance se passe plutôt bien, même si 30-45 minutes pour nous c'est super court. Les burgers que propose la petite salle (nous sommes à La Bassecour) sont bons. Mais le temps passe vite et il est temps de monter sur scène. Notre set se passe plutôt bien et la nouvelle scottish que l'on teste pour l'occasion fonctionne super. Par contre en descendant de scène on apprend que le son dans la salle n’était pas bon (sur scène c’était pas fou mais ça suffisait pour se débrouiller) et quelque part c'est un peu rude quand à presque chaque concert les retours du public c'est "c’était bien, dommage que vous ayez été mal déservies par la sono", à force, même sachant que l'on n'est pas le groupe le plus évident à sonoriser du monde, ça pèse un peu. Les GROUM(p)F qui nous avaient invités à partager la scène avec eux, font un bon set malgré l'absence de leur clarinettiste (et malgré mes craintes, vu que c'est en banlieue et que les parisiens sont des flippés du transport, il y a du monde jusqu’à la fin). Ah j'ai encore eu un cadeau d'anniversaire au fait (des boucles d'oreilles fait main par A., très sympas et pile poil dans mes couleurs). Le temps de ramener deux copines dans leurs pénates et on rentre se coucher directement.

Samedi 30 avril
Ayant invité Pôpa et Môman à déjeuner sans leur préciser d'heure (et même en leur disant qu'ils pouvaient venir tôt), j'ai mis le réveil à 10h30. Et clairement mon corps me signifie que je déconne et qu'il aurait bien dormi quelques heures de plus. Du coup je met un bon moment à me désincarcérer du lit et monMari encore plus. Résultat quand ils arrivent, si j'ai trouvé avec quelle recette je vais cuisiner le filet mignon, je n'ai encore rien commencé. (La recette retravaillée à partir d'un vieux livre rentre dans le challenge Cuisinons nos livres !, il va donc vraiment falloir que je vous écrive un article à ce sujet). Heureusement les parents ne sont pas pressés et j'ai prévu des recettes qui ne prennent pas énormément de temps. Après l'entrée on perd monMari qui se sent mal (barbouillé et épuisé) et est obligé d'aller se coucher (à son grand regret). Je met un vinyle pour faire écouter aux parents le rendu de leur vieil ampli chaine (qui sonne encore hyper bien). Pôpa m'aide à faire la vaisselle. 20 minutes avant se partir je lève quand même monMari du lit, on dépose les parents au métro et direction Tours. Je conduis, monMari n’étant en état de rien du tout (je vous épargne ses remise et ses rechutes qui se succèderont tout au long du week-end). Arrivés les premiers au point de rendez-vous nous profitons des derniers rayons chaud du soleil déclinant. Toute la famille nous rejoint pour l’apéro annuel du Lucky stars' band dans lequel joue le parrain et oncle de monMari entre deux flutes de Montlouis pétillant et deux grignotages d’apéro dinatoire, les morceaux de jazz se succèdent, montés impeccablement et joués avec une joie communicative. Je suis chargée d'essayer de prendre une photo correcte du parrain (qui est éclairé en bleu foncé et caché par une forêt de pieds de micros (vos avez dit défi ?), ce que je réussi à faire au moment chanceux où il se lève. La demoiselle à coté de qui je suis assise a pour boulot de mener des ateliers de sensibilisation au sexisme en entreprise, mais quelle bonne idée, je ne peux m’empêcher de penser qu'il y aurait matière dans ma boite. On rentre boire une tisane après avoir aidé au rangement. On discute en famille et il est vite 2h30 quand on se couche.

Dimanche 1er mai
 Réveil en sursaut. Il est 5h30 du matin, monMari me bouscule en se levant pour se précipiter vomir dans les toilettes. Au stade ou il en est de ses problèmes stomacaux je m'attends presque à y voir du sang. Mais non. Un verre d'eau, des médicaments contre les remontés acide et on se recouche bien vite (mais angoissée en ce qui me concerne, même si le sommeil vient vite réclamer son du). Re-reveil vers 9h, somnolence jusqu’à 10h30. Honnêtement j'aurai bien dormi plus mais ça bouge, ça discute et ça rigole fort au rez-de-chaussée et la maison résonne. Je sais sans me regarder dans une glace que j'ai le teint brouillé et les yeux bouffis et je n'ai pas le courage de descendre sachant que je me ferai sans doute charrié par tous ces gens bien réveillés, c'est sans doute pas méchant de leur part mais je sais que dans l’état où je suis je ne pourrais pas faire autrement que le prendre mal et je n'aurais pas le courage de faire semblant du contraire. Donc je traine au lit sans pouvoir me décider jusqu’à ce que monMari vienne me chercher. On avait justement oublié d'apporter des bougies (ce qui était normalement notre rôle), donc après une petite douche, on s’éclipse pour en acheter. Il fait grand soleil et le printemps est partout. Le G20 est ouvert malgré la fête du travail et moi qui avait oublié la date, je me sens toute honteuse d’être venue faire des courses un jour pareil. De retour c'est l'heure de passer à table. Comme toujours en fête de famille c'est très bon et on passe un bon moment. Après distribution des cadeaux d'anniversaire (monMari est très gâté, dizaine oblige et moi je reçois un album ancien avec des photos des personnes de la famille des deux cotés dans leur jeunesse. Si certains sont faciles à reconnaitre, pour d'autres c'est bien moins évident) on se retrouve dans le jardin au soleil, certains faisant la sieste sur la terrasse de bois qui a pris le chaud, d'autre jouant au Mölkky un peu plus loin. La vie est dure...




Lorsque ça se rafraichi, on rentre à l’intérieur et on sort les jeux de sociétés (ce sera un Taboo XXL, le plus drôle étant de mimer avec la peluche violette). Mais le temps passe et il faut quand même rentrer quand bien même on en n'a pas vraiment envie. monMari n'est toujours pas en forme et c'est moi qui conduit à nouveau pour rentrer. Une plâtrée de pâtes au fromage et dodo.

Lundi 2 mai
Je veux des vacances (ça arrive mais ce sont les derniers jours les plus difficiles) ! J'ai l'impression d’être d'une inefficacité redoutable au travail. Pour compenser j’écoute Guillaume Meurice et Horizon-gull en travaillant. Le CE reçoit les chèques vacances, comme il n'en manque pas, nous pourrons les distribuer mercredi, une bonne chose de faite. Sortie de boulot j’achète un gros pack de bière pour chez V&V (dont je pille quand même régulièrement les stocks, ce n'est que justice). Et direction la première repet du nouveau projet. Bon face à moi qui ne fonctionne qu'a l'instinct, j'ai deux personnes qui créent les harmonies de façon intellectualisée (c'est à dire qu'en gros quand moi je fais une note en me disant, "tiens ça sonne bien je vais faire ça", eux se disent : "alors là, la mélodie est sur la quinte donc si la seconde voix fait la tierce et la troisième la tonique ça fait un accord renversé et c'est cool"). Autant dire que je nage un peu à les écouter discuter. Après ils me laissent faire comme je le sens donc c'est chouette, c'est juste bizarre de ne pas parler le même langage (je veux dire je comprend les écarts entre les notes, les termes et la partie intellectuelle, mais pour moi le lien ne se fait pas avec les sons qui sortent de ma bouche, tu me dis chante moi une seconde, même si je sais de quoi on parle, j'en suis incapable car je ne fais pas la correspondance avec le son tout simplement). Bref, cela n’empêche pas de bosser et de pas mal avancer. Et quand je repars vers minuit je suis crevée mais plutôt contente du résultat.

Mardi 3 mai
Encore un matin ou je ne prends pas le temps de manger d'avoir trop trainé au lit. Fin des pages et relecture et effectivement ce n’était pas mon meilleur jour hier, il y a pas mal d'erreurs. Je tente de prendre un rendez-vous pour mon échographie de contrôle du stérilet sans succès (parce que j'appelle trois numéros différent pour que l'on finisse par me raccrocher au nez). Par contre le rendez-vous à la banque c'est bien plus facile. En partant je passe à Gibert pour acheter des passe vue pour les groupes et pour récupérer une commande internet. J'en profite pour m'acheter le Fléau de Stephen King (mais je me rend compte dans le métro qu'il y a deux tomes et que j'ai acheté le 2e uniquement bien sur). Retour à coté du travail car j'ai oublié de passer la commande pour le petit dej du CE de demain matin puis direction la repet des Conteuses de pas. Repet un peu molle car on a plus envie de papoter qu'autre chose mais on fait un peu de musique quand même (et ça sonne bien). Je rentre pas trop tard ce qui me laisse le temps de boucler mes bagages (demain direction la Bretagne !) et de me coucher quand même avant minuit, si ça c'est pas la classe.

Mercredi 4 mai
Ce matin c'est petit déjeuner du CE et distribution des chèques vacances. Comme ça c'est fait. Bizarrement ce sont toujours les gros salaires qui viennent chercher leurs chèques vacances en dernier. Derrière un peu de boulot puisqu'il faut bien avancer. Je me retrouve à faire un PDF interactif sauf que 1) je n'en fait pas souvent 2) le responsable qui me l'a donné n'en fait pas plus souvent que moi et ne peut donc pas m'aider. Enfin je m'en sors et j'aurai appris des trucs du coup. Je fais une pause pour un rendez-vous à ma banque, même si la conseillère ne peut pour le moment pas grand chose pour moi. Deuxième distribution de chèques vacances pour les gens d’équipe d’après-midi et du soir puis je file chez Soeur, son love et R. pour embarquer direction la Bretagne. Sans surprise sortir de Paris est compliqué (vu qu'on n'est pas les seuls à partir en week-end) et bien que l'on ai choisi de prendre la nationale pour être plus tranquilles, on a quand même des bouchons jusqu’à Verneuil-sur-Avre. On découvre un petit coin de verdure super mignon pour notre pause diner, et je découvre que les sandwichs mark&spencer sont bon (pour des sandwich triangle c'est rare). Je prend le volant pour les deux dernières heures mais nous n'arrivons qu'a une heure du matin. Un petit message pour prévenir monMari que je suis enfin à Erquy et dodo.

Jeudi 5 mai
Grasse matinée ! Quand je me lève enfin je constate que nous avons le droit à un soleil radieux sur la mer toute bleue. Avouons-le, je ne fais pas grand chose de ma matinée. Après manger direction Plurien pour le marché aux plantes qui s'y tien exceptionnellement aujourd'hui. Rien qu'à jeter un œil aux exposants je regrette de n'avoir pas de maison avec jardin pour pouvoir les dévaliser. Ce qui me fait penser qu'en faisant le compte des plantes que je veux avoir dans mon jardin, je n'ai plus qu'à espérer que celui-ci ne soit pas trop petit. Je souffle à Pôpa qu'il y a un rosier nommé Léo Ferré parce que quand même... Et je vote aussi pour le concours d'épouvantails.

 

Ensuite direction le Val-André dans le but avoué d'acheter des glaces chez Ty Papo, connu pour sa myriade de parfums artisanaux. Après une longue file d'attente et une longue hésitation, me voici avec trois boules : pêche de vigne, fraise-cardamome-basilic et mojito, à déguster tranquillement en bord de plage, pendant que R. joue avec enthousiasme dans le sable.




On rentre par la plage en trempant les pieds dans l'eau (scoop, l'eau est froide). Nous assistons à la défaite d'un château de sable devant la mer qui monte, et quand nous reprenons la voiture, la marée est si haute qu'il n'y a plus un bout de sable à découvert.



De retour à la maison nous prenons l'apéritif dehors avec cousine Elise venue pour l'occasion et qui nous narre ses mésaventures avec sa patronne (pas très drôles les histoires, est-il nécessaire de le préciser). Maman a fait de la soupe de poisson (et elle est super bonne). Après une petite lecture de BD, on file tous au lit avant minuit, fatigue et journée bien remplie oblige.

2 commentaires:

ElanorLaBelle a dit…

J'ai souris en lisant l'instinct vs l'intellectualisation parce que dans un autre contexte que musical, c'est du vécu.
La Manche particulièrement fraîche pour la saison ? Si peu... ;)
Oh et euh, bon anniversaire en retard alors!

ioionette a dit…

Merci pour l'anniversaire !
Fraîche la mer... disons qu'elle devait bien être au moins a 15 !