samedi 28 mai 2016

La vie pas a pas 2016 #21

Vendredi 20 mai
Au réveil j’écoute Michel Hindenoch, ça faisait un moment. Au travail rien de fou. Je rentre pour faire la cuisine, une tarte au thon et une grande salade chou-fleur/tomates/concombre/champignons. monMari et Françoispedia arrivent, c'est qu'il est temps de repartir. Direction la Champagne pour un stage de chant de deux jours ! Difficile de se retenir d'attaquer la tarte dans la voiture vu a quel point elle embaume. Arrivés sur place nous ne sommes pas les derniers et je m'en étonne. C’était auberge espagnole ce soir et comme à chaque fois il y a trois fois trop à manger. Ça fait bizarre de se retrouver dans une école maternelle, ça me donne l'impression de revenir en arrière, pas à mon âge de maternelle vraiment (je n'en ai quasiment aucun souvenirs) mais quand j’étais plus grande et que Môman travaillait encore, j'allais souvent trainer dans son école quand elle y était sans ses élèves (les samedi par exemple). Alors être dans une maternelle désertée à lire les livres et trainer sur des chaises basses ça me connait. Il est déjà temps d'installer les lits, au final on n'aura même pas chanté ce soir. monMari et moi avons mal calculés et sommes obligés de déplacer notre couchage une fois testé la pièce avec la lumière éteinte (nous nous étions installés juste sous la lumière de la sortie de secours il faut dire). J'ai trop chaud et je peine à m'endormir.

Samedi 21 mai
Réveil à 9h pour avoir le temps avant le début du stage à 10. Il fait un superbe soleil. Je prend une douche pour me débarrasser de ma transpiration de la nuit, la douche non fermée au moins tu es sûr que les gens n'y trainent pas. On commence par un échauffement musculaire avant d'attaquer les chansons. Le stage de ce week-end est donné par Valerie Imbert, collectrice et interprète, spécialiste du répertoire Poitou-Vendée.


 Comme beaucoup d'enseignants de musique traditionnelle, elle fonctionne sans distribution de papier, on fera tout de mémoire (ce qui me va parfaitement). Elle procède en apprenant la chanson à tout le groupe puis en en faisant passer certains seuls à qui elle fait travailler des points techniques sur leur sortie de voix avant de changer de chanson (tout le monde passera à son tour dans la journée). On fait aussi un peu de danse car à peu près la moitié du répertoire qu'elle fait travailler est dansant. Après une pause déjeuner au soleil c'est mon tour de passer. Elle me fait chanter en regardant le sol notamment, direction de l'attention, position du menton. J’apprécie la différence de son mais je ne vois pas comment reproduire la chose sans prendre des positions bizarres (et inadaptables à la scène) qui font que je ne vois pas comment adapter ça pour intégrer ces sons à ma pratique courante. A la question posée il n'y a d'ailleurs à priori pas de réponse, ce qui fait que je ne sais pas trop quoi faire de cette découverte. monMari passe seul juste derrière moi et en ressort un peu déstabilisé par l'idée qu'il ne chantera jamais aussi bien que quand il lâchera prise (ce qui n'est pas plus dans sa nature que c'est dans la mienne). Le soir c'est tourte pommes de terre/oignons/crème fraiche, je ne mentirai ni en en disant que c'est bon, ni en disant que c'est bourratif. Ça chante toute la soirée malgré le fait que nombreux sont ceux à déserter pour se coucher tôt. Je suis parmi les dernières au lit et encore une fois, chaleur et lumière font que je met bien trop longtemps à m'endormir.

Dimanche 20 mai
Nous voila repartis pour une journée de chant. Nous consacrons une partie de l’après-midi à la "grand danse du marais".

(regardez les pieds des musiciens)

Une danse que j'ai plusieurs fois dansée mais dont je n'arrivais pas à comprendre une partie. Cette fois et à force de faire je pense que j'ai vraiment compris. De là à pouvoir la mener (il faut mener le chant et la danse en même temps sinon ça ne fonctionne pas) il y a une marge que je suis loin d’être sûre de franchir. Certains repassent en solo aujourd'hui, pour ma part j’évite car n'ayant pas réussi à intégrer ce que l'on a vu hier dans ma pratique, je ne vois pas l’intérêt de repasser tant que ça ce n'est pas fait. La fin de la journée arrive rapidement et il faut encore ranger l’école et faire le ménage puis reprendre la route pour Paris. monMari passe sa soirée à jouer aux jeux vidéo, ce qui me permet de consacrer la mienne à regarder un film "de fille", soit Tuck everlasting (immortels) le film que Wirggy voulait me montrer la semaine dernière (et que j'ai enfin trouvé en VF et en streaming). Puis les derniers épisodes de la saison finale de Downton abbey (c'est fini, snif).

Lundi 23 mai
Au boulot pas grand chose, autant c’était courant à une époque, autant c'est de plus en plus rare. Je fais quelques trucs pour le CE mais j'en profite surtout pour faire de la perruque en finissant de retoucher les photos du pacs de Sœur. Un peu compliqué car je dois surtout ajuster la teinte de sa peau que mon appareil à fait tirer vers les jaunes pour une raison difficile à comprendre. Mais bon j'y arrive. Au sortir du boulot je fais un stop à la boucherie chevaline, je me sens un peu anémiée (les règles avec le stérilet, c'est quand même assez spectaculaire) et un steak de cheval me fera du bien. Rentrée à la maison c'est câlin interminable au chat qui ne me lâche pas, lessive et rangement. Je prends même le temps de faire les comptes c'est dire. Quand monMari rentre nous travaillons ensemble sur l'invitation des anniversaires de famille de cet été (il est d'organisation). Puis nous regardons (enfin) le dernier film de la saga Hunger Games (il y a un truc intéressant avec cette série de film, je pense que ça méritera un article à part) avant de dormir.

Mardi 24 mai
Au boulot c'est à nouveau le rush (une journée de calme c’était beaucoup). Je dois expliquer un logiciel à quelqu'un, on amorce un bouclage sur mon client principal et on me demande de reprendre la main pendant l’arrêt de travail d'une collègues sur les trois clients qu'elle gère... tout va bien. Ce soir c'est mini-répet des conteuses (Wirggy étant absente, on ne sera que trois et on se concentre sur une seule chanson) et pour une fois ça se passe chez moi. Toujours l’inquiétude que les voisins sonnent mais non. On avance pas mal quoique je soit interrompue par deux coups de fil familiaux. Clémence reste pour diner et je réchauffe le lapin chasseur qui dormait dans le congélateur. On écoute des vinyles en essayant de comprendre où et comment Michel Hindenocq respire quand il chante.

(sur cette chanson notamment)

Le son sature sur certains passages et c'est pareil pour d'autres disques, je soupçonne l'ampli de faire des siennes et envisage vraiment de l'envoyer chez le réparateur. Après le départ de Clémence je fini l'invitation familiale, un article de blog et je regarde le premier épisode de "Once upon a time" (il faut bien trouver une série pour remplacer Dowton).

Mercredi 25 mai
Sans étonnement c'est la course au boulot. Mais tant pis je ne peux pas tout faire. J’hésite longuement sur quoi faire ce soir car j’étais très fatiguée au réveil ce matin et je n'ai pas la force de courir partout cette semaine mais en même temps je n'ai pas non plus envie de faire ma semaine avec métro-boulot-dodo. Finalement V. est chez lui donc je peux y aller en avance pour l'atelier chant sans avoir à trouver quoi faire avant (vu que c’était surtout ça qui me fatiguait). On débrief du stage du week-end dernier en buvant une bière et puis il faut quand même rapidement préparer l'atelier. Ce sera des chansons "à sortie de voix" pour aujourd'hui. Sans surprise je rentre tard et fatiguée et je m'écroule dans le lit.

Jeudi 26 mai
A mon grand étonnement je ne suis pas trop fatiguée au réveil. Au boulot je  commence à avoir des corrections sur un logiciel que je ne maîtrise pas de la part du client que je dois gérer pendant l'absence de ma collègue et la seule personne qui sait faire est sous l'eau sur ses propres dossier, tout va bien. En sortant direction le cours de chant, on bosse les ornementations sur la gamme de Purvi (qui comporte deux chromatismes, un autour de la tonique et un autour de la quinte, la raison pour laquelle j'ai demandé à ce qu'on travaille justement sur cette gamme car les chromatismes sont quelque chose que j'ai du mal a faire correctement et impossible de progresser si on ne s'entraine pas). Ensuite je retrouve V. et Florine pour un petit mezze libanais au Falafel café avant de filer au Quiet man ou je retrouve monMari et pas mal d'autre monde. C'est une chouette petite soirée et on rentre un peu plus tôt que d'habitude, mais comme Florine dors sur notre canapé ce soir, on se prend une tisane en discutant BD et au final on ne se couche pas plus tôt que n'importe quel jeudi soir.

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