lundi 18 juillet 2016

La vie pas à pas 2016 #27

Vendredi 1er juillet
Pour le coup on ne se lève pas trop tard. Après avoir soigneusement fermé la maison (nous étions les derniers). Direction l'exploitation viticole de notre hôte à St-Macaire du bois pour recharger notre cave. La mise en bouteille s’étant faite hier, les grandes cuves sont vides et les palette sont pleines. On charge le coffre de caisses de vin, la voiture n’étant pas grande, on met la valise sur les sièges arrières pour faire de la place, et direction Montlouis-sur-Loire. Coup de bol la tante de monMari que nous allons voir est aujourd'hui en congé et après un déjeuner léger avec elle, nous l'amenons avec nous pour la visite du château d'Amboise. Nous choisissons bien sur la visite guidée par rapport aux audioguides, bien nous en prend car notre conférencière est passionnée et passionnante (ça va souvent ensemble) et que nous ne nous ennuyons pas une seconde durant les 1h30 que durent la visite. Le château en lui-même vaut sans contexte le coup d’œil, ainsi que la vue qu'il donne sur la ville.






En sortant c'est l'heure du gouter et mon ventre gargouille. Nous nous arrêtons dans une crêperie qui fait service continu et monMari et moi optons tous les deux pour une crêpe choco-banane (qui est excellente, les bananes revenues dans le beurre avant d'être ajoutées dans la crêpe). Un détour pour de la salade et des fraises puis retour à la maison pour préparer la fête d'anniversaire de l'oncle de monMari qui est aussi son parrain (et oui quand on va chez les gens, on a du timing). J'apprends a faire les crevettes curry - lait de coco (et c'est bon). Puis très vite les invités arrivent pour l’apéro. Le temps changeant nous fait faire plusieurs aller-retour terrasse-salon avec toute la pitance mais finalement on profitera quand même pas mal de l’extérieur. Même si l'on ne connait que très peu les gens, grandes et petites discussions nous font passer une soirée agréable.

Samedi 2 juillet
On a du mal à se lever et à s'extraire, si bien que suivre notre programme (qui consistait à rejoindre Clémence et Laétitia au marché de Loches) s’avère compliqué. Nous nous dirigeons donc directement vers la maison du week-end pour laquelle nous n'avons pas d'adresse exacte (parce qu'elle n'en a pas). S'en suit tout un échange de coups de fil et des tours laborieux dans le lieux-dit, bref, 20 bonnes minutes pour trouver la maison (on passe 4 fois devant la maison qu'un homme qui mange une crêpe dehors, il fini par nous regarder un peu bizarrement). Finalement nous voici dans la cour, je me glisse par la fenêtre pour ouvrir la porte à monMari (nan mais on a le droit d'être là hein, faut pas croire...) et m'offre une rapide visite. Les filles arrivent peu après avec le déjeuner (du poulet rôti du marché, miam). On fait manger et couche la petite L. pour la sieste, et après avoir mangé nous même, on sort les transat et les bouquins (c'est trop dur la vie). La maison et son jardin sont hyper agréables et je sens mon corps se détendre. V&V nous rejoignent bientôt et, après consultation des horaires, on se décide à aller visiter le logis royal de Loches. Après un coup d’œil à la collégiale nous nous dirigeons vers le logis royal pour la visite guidée de 17h, et nous retrouvons au donjon (et non ce n'est pas à coté), raté c’était dans l'autre sens. Nous faisons demi-tour presque au pas de course pour arriver tout juste pour le début de la visite. La guide bien qu'intéressante, me perds un peu dans les méandres de son discours et manque de tempo, ce qui fait que je me surprends à décrocher un peu. Petite L. s’éclate avec les cailloux de la cour. L’intérieur du logis est occupé par une exposition temporaire sur la chevalerie. Si ce n'est pas mon sujet préféré du Moyen-Age, force est de constater qu'elle est plutôt bien faite et que les pièces présentées, qu'elles soient d'origine ou des reconstitutions, si elles ne sont pas nombreuses, sont toutes pertinentes et intéressantes.


 
Une fois la visite finie, nous avons tout juste le temps de filer jusqu'au donjon pour le visiter avant qu'il ne ferme ses portes (le billet est valable pour les deux bâtiments). Une fois monté à l'une des tour, nous avons la flemme de monter à l'autre. Il y a des roses odorantes dans le jardin. Je me rend compte pour la première fois qu'il existe plusieurs odeurs différentes de rose. Nous découvrons le jardin des simples juste avant la fermeture ce qui ne nous donne pas le temps de l'explorer à fond.




Clémence nous retrouve pour prendre un apéro en terrasse en ville. Une ou deux petites chansons et la serveuse qui nous félicite quand on s'en va. De retour à la maison, une salade de chèvre chaud pour le diner. Direction un champ rempli de bottes de pailles rondes pour observer le soleil se coucher. C'est beau et on est bien. Wirggy et moi montons sur une botte de paille que les autres fond rouler. La propriétaire passe avec son chien et recommande de faire attention avec les cigarettes. En dessert c'est glaces artisanales trop bonnes. Discussion, musique et vin blanc. Laétitia, Vincent et moi irons jusqu’à 3h du mat et pas mal d'alcool dans le sang. Si bien qu'on se fera chacun râler dessus par nos moitié respectives parce que l'on n'a pas été d'une discrétion exemplaire (c'est le moins qu'on puisse dire) en rejoignant la chambre (sauf Laétitia dont le chéri est absent).

Dimanche 3 juillet
Réveil pas trop difficile. Une des caisse de vin acheté vendredi a été bue dans la soirée d'hier et je pourrais dire à Thibaut que son vin ne fait pas mal à la tête. On profite encore du dehors, et on joue au Molki. On déjeune tard. Le barbecue est bien difficile à démarrer et une fois qu'il a de la braise pour cuire 20kg de bidoche on découvre qu'il n'y a que 5 brochettes à faire griller. Je galère avec les pommes de terre nouvelles et ça me met de mauvais poil. Sous une pluie naissante on rentrer jouer au Linq. Une fois calmé. Les filles partent en promenade.

 
Petite L. s’arrête à chaque animal et chaque cailloux et Laétitia doit chaque fois changer de carotte pour l'attirer à notre suite. Il est deja l'heure de rentrer si on veut rendre la voiture de location à temps. Des bouchons, c'est certain qu'on aura du retard. Je monte toutes nos bagages à l'appart pendant que monMari se charge de la voiture. Je fini la soirée devant Once upon a time. Et je l’étire bien tard car je n'ai pas envie de retourner au travail.

Lundi 4 juillet
Dur dur le retour au boulot. Mes collègues ne m'attendaient que demain. Ils n'ont pas été débordés pendant mon absence mais je reviens dans le bon timing parce que là on va l’être. Je reste 1h supplémentaire. Sortie de boulot direction chez V&V, on s'enregistre la structure d'une valse à 5 temps en préparation et je fais des câlins à mon chat qui a l'air ravi de me retrouver. MonMari passe me chercher et nous ramenons la bête (qui le snobe) à la maison. Un arrêt à notre resto japonais préféré. Manger et dodo (mon mari à la migraine).

Mardi 5 juillet
Cela fait aujourd'hui 2 ans que je me suis mariée. Noce de cuir. MonMari donnant un stage de code, il part avant que mon réveil ne sonne et moi je rentrerai ce soir tard. Bon. Boulot encore bien corsé. Répétition des conteuses de pas. On révise les morceaux montés spécialement pour le mariage du week-end prochain (montarde, cercle circassien, branle coupé) et on décide quelles danses on fera en initiation. Malgré ma bonne volonté je rentre après minuit. Ce n'est pas encore cette année que nous fêterons notre anniversaire commun avec strass et paillette.

Mercredi 6 juillet
Boulot rien à signaler. Des rumeurs courent dans la boite, ça fais deux semaines que l'on n'a plus vu notre directeur (dont celle ou je n’étais pas la) et on sait qu'il n'est pas en vacances. Demain réunion d'information, voila qui devrait nous éclaircir. Ce soir dernier cours de chant indien de l'année. On devait dîner toutes ensemble mais celle qui nous reçoit est malade. Tant pis on se contentera d'un petit verre de cidre frais. D'autant qu'il fait chaud. Retour pas trop tard et diner devant youtube (mais c'est foutu on ne récupérera jamais notre retard).

Jeudi 7 juillet
Arrivée au boulot à 8h30 pour ne pas rater la fameuse réunion de 9h pile. Et bien m'en a pris, la nouvelle n'est pas piquée des hannetons. Notre directeur a donc été limogé car il a fait des choses qui "éthiquement" n'ont pas plut à notre actionnaire majoritaire. Nous avons une directrice par intérim pour quelques mois et à la sortie de l’été nous allons changer de locaux. Ah oui quand même. Derrière ça l'entreprise bruisse d'excitation mais il faut quand même s'y remettre (au boulot). Je devais partir à l'heure mais je ne pourrais pas. J'appelle la banque pour reculer mon rendez-vous. J’expédie mon machin et je cours. Après un mic-mac de dossier à créer, je repars de la banque avec le projet lancé et une liste longue comme le bras de papiers à fournir. Malheureusement je dois reprendre le métro juste à coté de la fan-zone de l'euro. Outre la foule qui me fait lutter pour atteindre l'entrée, un abruti fini lance un pétard dans la descente d'escalier juste à coté de mon oreille, j'ai mal et ça siffle. Direction Bruyère-le-chatel chez mes beaux-parents pour fêter en retard la fête des père. J'y trouve le père et le fils qui font la tête parce que le petit fils les snobe. En commençant à manger dehors on se fait attaquer par une horde de moustiques, si bien qu'on fini par se replier pour prendre le dessert à l’intérieur. En rentrant chez nous par la N20 on croise plusieurs groupes de supporter de foot beuglant avec des drapeaux sur le bord de route et des voitures qui klaxonnent en pleine ville a presque minuit. Je crois que la France à gagné son match.

Aucun commentaire: