lundi 8 août 2016

La vie pas à pas 2016 #30

Vendredi 22 juillet
Réveil pas évident. Le chat ne va pas mieux. J'aide monMari à la mettre en boite et direction le veto pour Pristy-cat pendant que je pars au travail. Réunion de CE bizarre. Comme toutes les réunions depuis que je suis élue je soumet des problèmes pour m'entendre répondre qu'ils n’existent pas. Je ne sais pas si c'est comme ça dans les autres entreprises mais dans la mienne j'ai vraiment l'impression d'avoir un rôle vain. Le vétérinaire diagnostique une intoxication, antibiotiques, anti-fièvre et pansement gastrique. Je stress un peu toute la journée en ne sachant pas si je vais pouvoir finir à l'heure (c'est que j'ai un train derrière). La gare de Bercy est blindée de monde, c'est impressionnant, mais le train lui n'est pas si plein que ça. Je m’achète un sandwich en gare. Coup de barre dans le train mais je n'arrive quand même pas à dormir. Arrivée à Moulins-sur-Allier sous un début de pluie de mauvaise augure. Clémence me récupère en voiture et direction Gennetines. Arrivées dans le village, impossible de repérer les panneaux indicatifs du festival, heureusement on capte internet et il y a des indications sur le site. Une fois dans la bonne direction il n'y a plus qu'a suivre les panneaux. Arrivée au camping vers 21h. Le temps de trouver la très grande tente de notre hôte Coralie, de décharger nos affaires, de faire notre inscription au festival, nous arrivons finalement sur les parquets à 22h bien sonnées. 8 Parquets c'est beaucoup mais quand on ne sais pas danser de danses grecques, cajun, truques ou italienne et en mettant de côté le parquet 2 qui ne compte pas vu qu'il n’abrite pas de concert ça se réduit a un nombre déjà plus raisonnable. Je fais un madison dans le parquet cajun (pas tout à fait similaire à celui que je connais) mais même si ça m’intéresse musicalement (la manière de chanter particulière vaut à elle seule qu'on s'y attarde) je ne peux pas danser plus que ça et fini par migrer ailleurs. Je papillonne de parquets en parquets pour finir aux Yeux de Lilas (musique délicate, confortable et dynamique) qui, si ce n'est pas une découverte, reste une valeur sure. Les changements de plateaux étant plus ou moins simultanés, on se retrouve sans possibilité de danse pendant une bonne demi-heure, le temps de prendre une glace pousse-pousse citron (oh le retour en enfance !) En écoutant La Base duo boeufer (tu sens les mecs qui n'en ont jamais marre de faire de la musique). Pour la suite de la soirée je ne connais aucun des groupes ce qui rend difficile de faire un choix sur le papier, je vais donc faire trainer mon oreille sur les parquets et fini par me fixer a Shillelagh qui offre un bal folk sympathique avec quelques rondes (rond d'Argenton power !) et du chant de temps en temps. A 3h du matin je n'ai pas particulièrement envie d'aller me coucher. Le boeuf démarre lentement. Je fais quelques danses mais c'est un peu mou pour mon état d’esprit actuel et je ne tarde pas trop à aller me coucher (demain est un autre jour et il est deja 4h30 mine de rien).

Samedi 23 juillet
Je me réveille doucement vers 10h. On petit déjeune en discutant on a du monde qui passe, s’arrête et discute, repart, reviens. On chante des machins (oui bon le camping est sensé être interdit à la musique, mais vous ne direz rien, je compte sur vous...) On fait fuir un marin de passage (ceci n'est pas une blague, le gars et bien marin, et il est bien passé à la tente) en parlant de contraception non hormonale (ah bah oui quand il n'y a que des filles on fini par parler de vagin souvent). Clémence et moi on va faire la vaisselle en chantant (et on a le droit à quelques applaudissements qui font plaisir même si ce n’était pas le but). A 15h le programme annonce bal chanté donc on ne va pas rater ça. Sauf que le programme se trompe, il s'agit en fait d'un groupe qui a deja joué hier soir (et qui ne m'a pas fait trop forte impression donc je passe mon tour). Je me retrouve donc au stage de danse tchèques. Le défaut des festivals c'est souvent d'y apprendre des danses qui seront derrière très peu souvent dansées et que donc on finira par oublier. Mais même si je ne redanserai sans doute jamais de danses tchèques, elles offrent l'avantage d’être suffisamment simple à apprendre pour que l'on en profite pendant qu'on les apprend (et puis c'est Baf.nu qui fait la musique en même temps...). De 17 à 19h il n'y a plus que des stages en possibilité et même si quelques uns me font envie je préfère me réserver pour danser jusqu’à pas d'heure cette nuit. C'est donc plus discussions allongés sur l'herbe qu'autre chose. Retour au campement pour diner puis c'est enfin l'heure des bals. Sans surprise La Base duo met le feu au parquet et Baf.nu est au top, si sur le premier je ne fais pas toute les danses (mon Congo de Captieux est bien trop rouillé), je n'en rate pas une du second et je ne me sens même pas fatigué quand ça s’arrête. Derrière le boeuf démarre tout de suite et est bien plus dynamique qu'hier, lorsque le ciel éclaircit c'est qu'il est temps d'aller dormir, surtout si je veux me lever pour un stage demain matin.

Dimanche 24 juillet
Réveillée par la chaleur qui monte dans la tente je petit-déjeune rapidement pour ne pas être trop en retard au stage du matin. Parce que oui le stage qui m’intéresse le plus il est le dimanche à 10h30 sinon ce n'est pas drôle. Ce sera rondes chantés et je ne regrette pas de m’être levée, chanter et danser des danses simples délasse mes muscles et détend mon corps, c'est juste parfait à l'orée d'une journée de danse et de voiture. J'en profite pour réapprendre le rond de Sautron que j'ai toujours dansé "sur le tas". Je retourne au camping pour déjeuner. A la discussion des mérites comparés des danses sur lesquelles draguer c'est la bourrée trois temps qui gagne la palme. Par d'orgasme entendu ce matin sur le camping (comparativement aux 3 comptés par Clémence hier à l'aube). Je retourne sur le festoche pour une moisson de CD (qui n'ont rien à voir avec les groupes entendu dans le festival cela dit).


J'en profite pour faire de la pub pour les Conteuses de pas. Un petit tour au bal de l’après-midi qui réveille malheureusement mon mal de dos découvert hier soir, et il est déja l'heure de partir. On charge la voiture et roule. Contrairement à la semaine dernière, aucun bouchon ne vient perturber notre périple et Clémence et l'homme-aux-multiples-surnoms me déposent chez mes beaux-parents vers 21h15. Le temps de manger un peu de faisan et je m’écroule de fatigue. Rentrer maison. Un câlin au chat qui a recouvré la forme et dodo.

Lundi 25 juillet
Là c'est dur de se lever. Mais au moins il y a plein de boulot donc je sais pourquoi. Au sortir je chope deux bouteilles de cidre et direction chez Clémence pour un cercle de femme. C'est le premier de L. qui, si elle doute du principe, veut tenter le coup. Entendre chacun parler des angoisses des autres, parler des siennes et se sentir soulager de ne pas s'y trouver si seule. Je me dis que j'ai vraiment des problèmes de riches (pas dans le sens pécuniaire, mais sentimental). Au tirage de carte je tombe complétement à coté de la plaque avec une carte me proposant de développer mon imaginaire (heu, je crois que ça va de ce coté là...) monMari et l'homme-aux-multiples-surnom se joignent à nous pour diner. On rentre pas trop tard (c'est que j'ai du sommeil à rattraper).

Mardi 26 juillet
Décidément il est dit que je ne ferai rien d'autre que sauter dans mes vêtements au dernier moment cette semaine. Rendez-vous à la banque pour faire un remboursement anticipé du prêt immobilier, une demi-heure d'attente pour mon rendez-vous donc une demi-heure de retard au boulot derrière. J'en profite pour leur apprendre que l'on fait racheter notre prêt ailleurs, notre conseillère s'excuse de n'avoir pas été plus performante et on ne se quitte pas en mauvais termes. Après le boulot je file a la répet des Conteuses de pas. Au programme du jour, débrouillage et prononciation de l'occitan gascon, c'est pas super évident (mais c'est toujours un plaisir de commencer un nouveau morceau). À la demande express de ma-vielliste-chérie on ne fini pas trop tard et on prend ensuite la direction de la place de la République pour la mazurka républica. Le rendu sonore est bien meilleur que la dernière fois que je suis venue et ce n'est pas trop une galère d'entendre la musique (bon après quand un des deux instruments est une bombarde ça peut aider). Le Kost ar c'hoad en talon c'est un exercice de style. Je danse en bonne quantité et avec grand plaisir. Je ne rentre pas trop tard.

Mercredi 27 juillet
Aujourd'hui non plus pas de vrai petit dej. Ça y est on croule sous le boulot pour de vrai, et dire que dans 2 semaines on ne sera plus que 2 (au lieu de 3). Je ne sais pas trop comment on va s'en sortir. Après le boulot direction chez Sœur pour le diner. Après une petite bière on passe au potager pour prendre une salade et on en profite pour arroser et désherber un peu. Ils ont du liseron qui envahi leur potager c'est une horreur, j'en arrache le plus possible mais à moins de tout retourner il n'y aura pas de miracle. Des wrap et du sorbet à la fraise. Miam. On projette un pique nique la semaine prochaine ensemble. Puis c'est l'heure de rentrer. Dodo.

Jeudi 28 juillet
Tellement de boulot au boulot que je n'en sors qu'à 19h (9h de suite youhou !). Je fais le chemin vers le quiet avec ma-vielliste-chérie. Nous nous arrêtons manger au Tata burger où je prend une salade car je n'ai pas envie d'un truc trop lourd (enfin vu la tête de la salade, c'est une réussite toute relative) et un smoothie fraise. Puis direction Quiet, dernière session chant avant la fermeture annuelle du bar. Comme tout le monde ou presque est en vacances les gens restent jusqu’à tard alors que depuis 23h je baille a m'en décrocher la mâchoire. monMari me ramène au lit en essayant de me consoler (quand je suis trop fatiguée je déprime) sans grand succès malheureusement.

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