jeudi 18 août 2016

La vie pas à pas 2016 #32

Vendredi 5 août
Difficile de se concentrer pour travailler quand les collègues ne sont pas motivés pour faire de même. J’écoute un documentaire sur le dopage et ce n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler remonte moral. De retour à la maison j'ai juste le temps de ranger assez pour la rendre praticable avant l'arrivée des premiers participants à la soirée contée (on est le premier vendredi du mois). Malgré la date (début août en général il y a du monde en vacances), nous sommes plus nombreux que la fois précédente. Je pense qu'on n'est d'ailleurs pas loin de nos capacité d’accueil maximale pour que la soirée conserve la bonne dose de concentration sur les récits. Beaucoup de contes plutôt comiques aujourd'hui. Comme les deux fois précédentes je passe une excellente soirée (et j'aurais plein de vaisselle demain matin).

Samedi 6 août
J’émerge doucement à 10h30 pour un départ direction le Sud de l'Essonne dans 1h30. Ça pourrait paraitre large mais ça ne l'est pas pour un samedi matin. Du coup je n'ai pas le temps de me lancer dans la vaisselle avant de partir, dommage. Jour de pas de chance, je rate ma première correspondance à 1 minute prés, ce qui me fait rater ma seconde à 5 minutes et me met finalement une demi-heure de retard par rapport à mes prévisions. Mon gentil monMari m'attend à la gare, pour m'éviter de faire la remontée à pied. Notre mission du jour c'est d'aérer la maison de mes beaux-parents pendant leur séjour au Portugal, on ouvre donc portes et fenêtres avant de se mettre à la cuisine. Je dois aussi faire une tarte au thon pour ce soir et je me paume dans Bruyère-le-châtel (c'est pourtant pas bien grand) en allant chercher les quelques ingrédients qui me manquent. Pendant que ça cuit on regarde Zootopia, que l'on voulait justement voir depuis un moment (et c'est très chouette). Puis il est temps de refermer fenêtres et volets (et portes) pour prendre la direction d'Antony et aller inaugurer le nouveau, et très temporaire logement de L&P. L'appart est sympa et la soirée également (on y retrouve une bonne partie des gens présents hier à la soirée contes). Des discussions et quelques chansons à la demande des deux jeunes demoiselles présentes (pour fidéliser son public, il faut s'y prendre tôt, par conséquent les plus grandes fans des Conteuses de pas ont moins de 3 ans). Résultat il est deux heures du matin quand on se dit qu'on va peut être rentrer quand même. C'est pas grave demain il n'y a pas de réveil.

Dimanche 7 août
Pas de réveil mais un coup de fil à 9h45. Ouille. Comme je ne peux pas cacher ma voix ensommeillée, mon interlocutrice a pitié de mon sommeil. Je me rendors donc et rappelle 2h plus tard. Un coup de fil donc pour mettre en place des détails pour le mariage de la semaine prochaine. Après ça je bosse un peu dans la maison, je fais un peu de couture (une chemise tachée de monMari qui passe de manche longues à manches courtes (oui quand j’élimine les taches je suis radicale). Et il est deja temps de partir pour Montigny-sur-Loing. Il fait beau et la ville est super jolie (mais j'ai oublié mon appareil photo, il faudra me croire sur parole). Flo vient nous chercher puis on visite un gîte ou elle pense organiser des stages de chant et on passe une bonne heure dans le jardin à boire le thé en discutant musique et peinture. Je trouve peut être une date pour les Conteuses de pas (comme quoi). Ensuite direction les écuries. Je fais connaissance avec Bagdad, le nouveau cheval dont ils ont la garde. On passe chercher des pizza pour ajouter à la grande salade que j'ai faite et on va à la plage (comprenez une belle étendue d'herbe en face de la ville sur le bord du Loing) pour pique-niquer. L'endroit est superbe et très agréable si ce n'est que l'on y est attaqué par un nombre de moustiques impressionnant. En 10 minutes je récolte au moins autant de piqures, et j’écrase presque autant de bestioles. Flo fini par aller chercher le produit répulsif et je fini la soirée moins piquée (mais je pue). Après une petite tisane dans leur chez-eux, il est temps de se rentrer, je n'ai pas le courage de me passer à la douche, tant pis, au moins je ne serai pas piquée cette nuit.

Lundi 8 août
Pas de travail sur mon client principal, mais il reste toujours trop de boulot sur les clients des autres donc je ne risque pas de m'ennuyer. Après le boulot je rentre avec un tas de truc à faire à la maison. Je commence par de la calligraphie (pour mon animation pour le mariage). Je m'en sors pas mal mais je ne me rappelais pas que c’était si fatiguant (concentration oblige).



Puis lessive, cuisine (pour moi toute seule, monMari mange dehors), blog, et je fini la soirée devant Once upon a time.

Mardi 9 août

Si je regarde bien, monMari a des trucs tous les soirs et moi rien. Toute seule à la maison toute la semaine ça ne va pas le faire. Heureusement pour moi il suffit d'appeler les copines à la rescousse pour arranger ça, me voila donc avec deux cinémas de prévu. Bon pour ce soir rien mais j'ai des trucs a faire dans la maison donc ce n'est pas bien grave. Je reçoit un des vinyles de ma commande. C'est donc lui qui tournera sur la platine en arrivant pendant que je feuillette 6 mois en buvant du thé. Lessive, rangement et surtout couture, j’écluse les vêtements qui attendent depuis 6 mois que je les répare. Je fais une ratatouille. Je regarde la suite de ma série pendant que les garçons répètent. Si j’étais maligne je bloguerais pour rattraper mon retard mais je n'arrive pas à me motiver...

Mercredi 11 août
Convocation pour CE vendredi. Joie. Des menus Disney en néerlandais. Une livraison de vinyles ! Après le boulot je repasse à la maison et je suis prise d'un coup de barre qui fait que c'est compliqué de repartir dans l'autre sens. Sur les quais de seine avec les carambaleux. Un peu de ronde chanté mais ça répond mou (à part monMari mais pour lui le problème c'est la hauteur). Je suis crevée donc rentrée pas tard et, dans le lit à 23h, je m'endors presque immédiatement.

Jeudi 12 août
Maintenant qu'il a mieux poussé il s’avère que ce que je prenais pour la repousse de mon jasmin n'est qu'une mauvaise herbe. Il faudra l'arracher quand j'en aurai le courage, le jasmin lui est sans doute bel et bien mort. Rien de notable au boulot. En sortant direction Gibert pour récupérer les romans commencés de début de semaine. Après avoir enchainé La guerre n'a pas un visage de femme et Derniers témoins je vais faire une pause romance au milieu des livres de . (il me reste à lire La supplication). Ensuite je retrouve Dame Léo à la place carrée pour une soirée entre filles. Resto (grande salade + frites + cocktail Pink lady pour moi). Ensuite ça devait être ciné mais arrivé devant l'UGC des halles le prix me scandalise tellement qu'on laisse tomber (12€ la place, sérieusement ?). Et on part marcher dans le quartier. Ça se finira assez rapidement (la tyrannie de la vessie) au Puits Montorgueil rue Marie Stuart (je ne savais pas qu'une telle rue se trouve sur Paris) à coup de cocktails très bon mais redoutablement traitres. Je passe comme de juste une excellente soirée. Rentrée à la maison pas trop tard (il est minuit). Je fais la terrible erreur de vouloir lire un peu une des romance que je viens de récupérer (et je préfère ne pas vous dire à quelle heure je me couche du coup).

mardi 16 août 2016

La vie pas à pas 2016 #31

Vendredi 29 juillet
Au boulot dés 9h, ça pique. Et jusqu’à 18h. Enfin au moins on a bien avancé. La fatigue me met dans un état moral pas top. Le diner de ce soir qui s'est annulé n'aide pas. Je fais des trucs dans la maison pour me distraire, je décore mes chaussures de danse pour avoir enfin envie de les mettre (la couleur chair c'est vraiment pas mon truc, je pensais que je m'y ferai mais en fait non).


monMari me console comme il peut. Je me couche tôt en espérant que moins de fatigue aidera à moins broyer du noir.

Samedi 30 juillet
Au réveil j'ai dormi 10h et ça va effectivement mieux. Ménage, lessive, je donne un bon coup dans la maison, ce qui ne fait du mal ni à elle ni à mon moral. Je passe un moment au téléphone avec mes parents (qui regrettent qu'on ne soit pas là ce week-end). Je fais les comptes (que je n'avais pas fait depuis 3 mois -_-') et de ce coté la ça va mieux qu'a une époque. Ma-pianiste-preferée et son futur époux arrivent, les hommes partent en balade tandis que les filles répètent. Je ne les trouve pas stressés pour des gens qui se marient dans deux semaines (tant mieux pour eux). J'ai le droit à un aperçu exclusif de la robe de madame. Je sens que ça va être chouette, j'ai hâte. On mange une cote de bœuf au barbecue et j'ai réussi à faire une ratatouille qui a exactement le gout de celle de ma maman, je ne suis pas peu fière. On fini par de la glace Bertillon parce que cette année on ne se refuse rien, c'est dit ! Après diner comme il est tôt on se fait une partie de Smallword, que je gagne avec 20 points d'avance (c'est la classe ou pas ?). Et puis dodo tôt (minuit pour un samedi c'est même hyper tôt).

Dimanche 31 juillet.
Le réveil est à 10h et ce n'est pas un mal, il y a peu de cuisine à faire mais une grosse vaisselle d'hier soir avant l'arrivée de nos invités du midi. Ma belle-sœur, mon beau-frère et notre tout jeune neveux débarquent vers midi et demi. Magret de canard, purée et ratatouille (oui l’été je cuisine simple). Après le déjeuner on part faire un tour près du lac, en remontant on marche dans la fontaine (le petit est fasciné par l'eau). Ma belle-sœur à besoin de bouts de tissus et j'en ai pleins à lui donner (quand je vois ce qu'il me reste derrière j'aurai voulu lui en donner plus...) On passe une excellente après-midi de détente. Quand il partent je suis malgré tout crevée. Je me pose dans le lit devant Once upon a time et je n'en décollerai plus de la soirée (je fini la saison 2 d'une traite). Puis dodo.

Lundi 1er aout
Deux collègues sont de retour de vacances tous bronzés et ravis de leur quelques semaines loin de nous. Je les envie. Pas d'heures sup aujourd'hui, miracle. Au sortir du boulot et après quelques courses, je retrouve sœur et son love chez eux, le temps d'un tour à leur potager et d'un peu de cuisine et nous descendons sur les quais de seine pour pique niquer. On y retrouve monMari. Après le très cours dessert de fraises du jardin on se dit qu'on prendrait bien une glace et on pousse jusqu’à Bercy village ou l'on trouve Amorino. Sœur prend un cornet fleur et les autres un gros pot, pour moi ce sera fraise-framboise-citron-yaourt (je suis un peu déçue par le yaourt mais les autres sont très bonnes). J'ai un gros coup de barre à 23h (mal dormi la nuit dernière). On rentre donc et je me couche dans la foulée.

Mardi 2 aout
Gestion du CE. Meyclub ou pas Meyclub. Ce coup-ci la commerciale est sympas et cool (pas agressive) ce qui rend possible le fait de reconsidérer notre choix. En milieu à battons rompu devant 1, 2, 3 verres de côte du Rhône pour moi, je fini avec la tête qui tourne. Mazurka Republica annulée pour cause de risques de pluie trop important. Retour maison. MonMari et Françoipedia sont en pleine repet et de ce que j'entends ça a déjà bien progressé. Je les laisse tranquille (sinon je ne vais pas arrêter de faire des remarques). Et j'attaque la saison 3 de Once upon a time dans mon coin. Dodo pas trop tard.

Mercredi 3 aout
Pour des raisons de temps (météorologique) je décale mon diner de ce soir à demain. Ce soir direction les quais de seine (côté Jussieu) pour une repet des Conteuses de pas, suivie d'un pique nique et de danses folk (c'est le soir de la semaine où une arène est réservée à ça, chaque danse à ses jours). Pluie par intermittence. À la 4ème petite averse on se replie sous un arbre pour pique niquer, puis on revient à l’arène. On nous laisse gentiment de la place pour pousser la chansonnette quand ça nous dit, on alterne avec d'autres parce que sans micro et en plein air, le chant ça fatigue. En fin de soirée le "prédicateur" un alcoolo apparemment habitué de ce genre de plan vient s'installer non loin de nous et nous interpelle très régulièrement, très fort et très incompréhensiblement. Devant notre manque de réaction il fini par nous balancer sur les genoux un livre puis une salade en boite pour, je suppose, attirer notre attention. Comme l'envoyer chier ne fonctionne pas, on finira par se décaler 50m plus loin. Les joies de l'espace public. En fait de rentrer tôt, embarqués, moi dans une discussion de filles et monMari dans une discussion comics-film-jeux de rôle, nous ne quitterons les quais qu'a plus de minuit et demi. Un détour pour ramener ma-vielliste-chérie plus tard je n'ai accès à mon lit qu'à presque 2h du matin, je sens que demain ça va piquer.

Jeudi 4 aout
En arrivant au boulot j'apprends qu'aujourd'hui on prend des photos pour le trombinoscope de la boite. Je porte mon t-shirt Totoro, j'ai des cernes et le teint brouillé. Je suis donc ravie. J'emprunte du maquillage à ma voisine de bureau. C'est un peu mieux mais j'ai quand même l'air d'une ado de 15 ans qui a fait la nouba la nuit dernière sur le rendu final. Après le boulot je passe chez ma-vielliste-chérie qui est partie en Berrichonie pour récupérer les clefs de V&V et un embout pour mon percing qui n'en a plus. Après moultes tâtonnement j'arrive à visser celui-ci (et j'ai l'oreille toute rouge). Je feuillettes des BD chez elle et je traine un peu puis direction Saint-Ouen pour voir la copine lyriqueuse. Je suis sensée ramener du fromage et comme le fromager que je comptais dévaliser est fermé pour le mois ce sera du Monoprix (mais il y a quand même pas mal de choix). Je découvre son nouvel appartement et on papote. Comme quoi il n'y a eu aucune comédie musicale correcte en France depuis Starmania, que le milieu c'est tout pourri, d’où est-ce qu'il faut placer les notes pour faire danser bref. C'est cool. Ça l'es toujours quand monMari vient nous rejoindre bien sûr, celui-ci étant tout content vu qu'on écoute du classique. A 1h du matin on décide enfin de se rentrer non sans s’être pris rendez-vous pour aller voir Florence Foster-Jenkins ensemble pendant qu'il passe encore.

lundi 8 août 2016

La vie pas à pas 2016 #30

Vendredi 22 juillet
Réveil pas évident. Le chat ne va pas mieux. J'aide monMari à la mettre en boite et direction le veto pour Pristy-cat pendant que je pars au travail. Réunion de CE bizarre. Comme toutes les réunions depuis que je suis élue je soumet des problèmes pour m'entendre répondre qu'ils n’existent pas. Je ne sais pas si c'est comme ça dans les autres entreprises mais dans la mienne j'ai vraiment l'impression d'avoir un rôle vain. Le vétérinaire diagnostique une intoxication, antibiotiques, anti-fièvre et pansement gastrique. Je stress un peu toute la journée en ne sachant pas si je vais pouvoir finir à l'heure (c'est que j'ai un train derrière). La gare de Bercy est blindée de monde, c'est impressionnant, mais le train lui n'est pas si plein que ça. Je m’achète un sandwich en gare. Coup de barre dans le train mais je n'arrive quand même pas à dormir. Arrivée à Moulins-sur-Allier sous un début de pluie de mauvaise augure. Clémence me récupère en voiture et direction Gennetines. Arrivées dans le village, impossible de repérer les panneaux indicatifs du festival, heureusement on capte internet et il y a des indications sur le site. Une fois dans la bonne direction il n'y a plus qu'a suivre les panneaux. Arrivée au camping vers 21h. Le temps de trouver la très grande tente de notre hôte Coralie, de décharger nos affaires, de faire notre inscription au festival, nous arrivons finalement sur les parquets à 22h bien sonnées. 8 Parquets c'est beaucoup mais quand on ne sais pas danser de danses grecques, cajun, truques ou italienne et en mettant de côté le parquet 2 qui ne compte pas vu qu'il n’abrite pas de concert ça se réduit a un nombre déjà plus raisonnable. Je fais un madison dans le parquet cajun (pas tout à fait similaire à celui que je connais) mais même si ça m’intéresse musicalement (la manière de chanter particulière vaut à elle seule qu'on s'y attarde) je ne peux pas danser plus que ça et fini par migrer ailleurs. Je papillonne de parquets en parquets pour finir aux Yeux de Lilas (musique délicate, confortable et dynamique) qui, si ce n'est pas une découverte, reste une valeur sure. Les changements de plateaux étant plus ou moins simultanés, on se retrouve sans possibilité de danse pendant une bonne demi-heure, le temps de prendre une glace pousse-pousse citron (oh le retour en enfance !) En écoutant La Base duo boeufer (tu sens les mecs qui n'en ont jamais marre de faire de la musique). Pour la suite de la soirée je ne connais aucun des groupes ce qui rend difficile de faire un choix sur le papier, je vais donc faire trainer mon oreille sur les parquets et fini par me fixer a Shillelagh qui offre un bal folk sympathique avec quelques rondes (rond d'Argenton power !) et du chant de temps en temps. A 3h du matin je n'ai pas particulièrement envie d'aller me coucher. Le boeuf démarre lentement. Je fais quelques danses mais c'est un peu mou pour mon état d’esprit actuel et je ne tarde pas trop à aller me coucher (demain est un autre jour et il est deja 4h30 mine de rien).

Samedi 23 juillet
Je me réveille doucement vers 10h. On petit déjeune en discutant on a du monde qui passe, s’arrête et discute, repart, reviens. On chante des machins (oui bon le camping est sensé être interdit à la musique, mais vous ne direz rien, je compte sur vous...) On fait fuir un marin de passage (ceci n'est pas une blague, le gars et bien marin, et il est bien passé à la tente) en parlant de contraception non hormonale (ah bah oui quand il n'y a que des filles on fini par parler de vagin souvent). Clémence et moi on va faire la vaisselle en chantant (et on a le droit à quelques applaudissements qui font plaisir même si ce n’était pas le but). A 15h le programme annonce bal chanté donc on ne va pas rater ça. Sauf que le programme se trompe, il s'agit en fait d'un groupe qui a deja joué hier soir (et qui ne m'a pas fait trop forte impression donc je passe mon tour). Je me retrouve donc au stage de danse tchèques. Le défaut des festivals c'est souvent d'y apprendre des danses qui seront derrière très peu souvent dansées et que donc on finira par oublier. Mais même si je ne redanserai sans doute jamais de danses tchèques, elles offrent l'avantage d’être suffisamment simple à apprendre pour que l'on en profite pendant qu'on les apprend (et puis c'est Baf.nu qui fait la musique en même temps...). De 17 à 19h il n'y a plus que des stages en possibilité et même si quelques uns me font envie je préfère me réserver pour danser jusqu’à pas d'heure cette nuit. C'est donc plus discussions allongés sur l'herbe qu'autre chose. Retour au campement pour diner puis c'est enfin l'heure des bals. Sans surprise La Base duo met le feu au parquet et Baf.nu est au top, si sur le premier je ne fais pas toute les danses (mon Congo de Captieux est bien trop rouillé), je n'en rate pas une du second et je ne me sens même pas fatigué quand ça s’arrête. Derrière le boeuf démarre tout de suite et est bien plus dynamique qu'hier, lorsque le ciel éclaircit c'est qu'il est temps d'aller dormir, surtout si je veux me lever pour un stage demain matin.

Dimanche 24 juillet
Réveillée par la chaleur qui monte dans la tente je petit-déjeune rapidement pour ne pas être trop en retard au stage du matin. Parce que oui le stage qui m’intéresse le plus il est le dimanche à 10h30 sinon ce n'est pas drôle. Ce sera rondes chantés et je ne regrette pas de m’être levée, chanter et danser des danses simples délasse mes muscles et détend mon corps, c'est juste parfait à l'orée d'une journée de danse et de voiture. J'en profite pour réapprendre le rond de Sautron que j'ai toujours dansé "sur le tas". Je retourne au camping pour déjeuner. A la discussion des mérites comparés des danses sur lesquelles draguer c'est la bourrée trois temps qui gagne la palme. Par d'orgasme entendu ce matin sur le camping (comparativement aux 3 comptés par Clémence hier à l'aube). Je retourne sur le festoche pour une moisson de CD (qui n'ont rien à voir avec les groupes entendu dans le festival cela dit).


J'en profite pour faire de la pub pour les Conteuses de pas. Un petit tour au bal de l’après-midi qui réveille malheureusement mon mal de dos découvert hier soir, et il est déja l'heure de partir. On charge la voiture et roule. Contrairement à la semaine dernière, aucun bouchon ne vient perturber notre périple et Clémence et l'homme-aux-multiples-surnoms me déposent chez mes beaux-parents vers 21h15. Le temps de manger un peu de faisan et je m’écroule de fatigue. Rentrer maison. Un câlin au chat qui a recouvré la forme et dodo.

Lundi 25 juillet
Là c'est dur de se lever. Mais au moins il y a plein de boulot donc je sais pourquoi. Au sortir je chope deux bouteilles de cidre et direction chez Clémence pour un cercle de femme. C'est le premier de L. qui, si elle doute du principe, veut tenter le coup. Entendre chacun parler des angoisses des autres, parler des siennes et se sentir soulager de ne pas s'y trouver si seule. Je me dis que j'ai vraiment des problèmes de riches (pas dans le sens pécuniaire, mais sentimental). Au tirage de carte je tombe complétement à coté de la plaque avec une carte me proposant de développer mon imaginaire (heu, je crois que ça va de ce coté là...) monMari et l'homme-aux-multiples-surnom se joignent à nous pour diner. On rentre pas trop tard (c'est que j'ai du sommeil à rattraper).

Mardi 26 juillet
Décidément il est dit que je ne ferai rien d'autre que sauter dans mes vêtements au dernier moment cette semaine. Rendez-vous à la banque pour faire un remboursement anticipé du prêt immobilier, une demi-heure d'attente pour mon rendez-vous donc une demi-heure de retard au boulot derrière. J'en profite pour leur apprendre que l'on fait racheter notre prêt ailleurs, notre conseillère s'excuse de n'avoir pas été plus performante et on ne se quitte pas en mauvais termes. Après le boulot je file a la répet des Conteuses de pas. Au programme du jour, débrouillage et prononciation de l'occitan gascon, c'est pas super évident (mais c'est toujours un plaisir de commencer un nouveau morceau). À la demande express de ma-vielliste-chérie on ne fini pas trop tard et on prend ensuite la direction de la place de la République pour la mazurka républica. Le rendu sonore est bien meilleur que la dernière fois que je suis venue et ce n'est pas trop une galère d'entendre la musique (bon après quand un des deux instruments est une bombarde ça peut aider). Le Kost ar c'hoad en talon c'est un exercice de style. Je danse en bonne quantité et avec grand plaisir. Je ne rentre pas trop tard.

Mercredi 27 juillet
Aujourd'hui non plus pas de vrai petit dej. Ça y est on croule sous le boulot pour de vrai, et dire que dans 2 semaines on ne sera plus que 2 (au lieu de 3). Je ne sais pas trop comment on va s'en sortir. Après le boulot direction chez Sœur pour le diner. Après une petite bière on passe au potager pour prendre une salade et on en profite pour arroser et désherber un peu. Ils ont du liseron qui envahi leur potager c'est une horreur, j'en arrache le plus possible mais à moins de tout retourner il n'y aura pas de miracle. Des wrap et du sorbet à la fraise. Miam. On projette un pique nique la semaine prochaine ensemble. Puis c'est l'heure de rentrer. Dodo.

Jeudi 28 juillet
Tellement de boulot au boulot que je n'en sors qu'à 19h (9h de suite youhou !). Je fais le chemin vers le quiet avec ma-vielliste-chérie. Nous nous arrêtons manger au Tata burger où je prend une salade car je n'ai pas envie d'un truc trop lourd (enfin vu la tête de la salade, c'est une réussite toute relative) et un smoothie fraise. Puis direction Quiet, dernière session chant avant la fermeture annuelle du bar. Comme tout le monde ou presque est en vacances les gens restent jusqu’à tard alors que depuis 23h je baille a m'en décrocher la mâchoire. monMari me ramène au lit en essayant de me consoler (quand je suis trop fatiguée je déprime) sans grand succès malheureusement.