mardi 9 mai 2017

La vie pas à pas 2017 # 16

Lundi 17 avril
Après avoir pris notre temps pour plier bagage, on retrouve Yannick à La Gacilly pour dejeuner. Ce sera crêperie à La mauvaise graine (et c'est très bon). On marche ensuite jusqu'au jardin botanique qui, a notre grand désarroi n'est pas encore mis en état pour la saison. Ne subsistent que les plantes annuelles qui ont pris leurs aises et envahissent les endroits voisins si bien qu'on ne sais plus trop quoi est quoi. On marche et on discute. Il fait bon. On se sépare en se disant à bientôt et on repart pour Bovel dire un dernier au revoir et récupérer notre covoituré qui était encore en stage aujourd'hui. J'ai le droit à un chouette compliment de Robert dans la foulée et à ma photo dans le journal, j'ai un peu l'impression de passer tout à coup dans la cours des grands.


On prend la voiture et on rentre. Ça me fait bizarre d'arriver si vite à l'autoroute moi qui suit habituée à partir d'Erquy. Sur la route il n'y a pas grand chose à dire. Comme souvent au retour de Bovel, mon cerveau fait juke-box en me balançant aléatoirement des bouts de chansons.

Mardi 18 avril
Le retour est un peu dur. Mais quand il faut. En sortant du boulot je passe chez ma-vielliste-chérie chercher le violon qu'elle me prête. Il est beau mais j'avoue que pour le moment j'ose à peine y toucher.


Ce soir je vais au sport mais impossible de faire correctement ma séance. Je suis trop fatiguée j'ai l'impression que mes muscles ne répondent plus.

Mercredi 19 avril
Je passe chercher mes résultats de prise de sang. Les lire n'est pas forcement mon point fort mais visiblement j'ai la mononucléose. Ce qui expliquerai du même coup mes difficultés à déglutir (ça fait parti des symptômes), mes changements d’appétit (un coup j'ai faim, un coup non) et mes fatigues inexpliquées (3 mois que je fais des efforts pour me ménager sans que ça n'apporte rien). Bon quelque part ça me soulage que ça ne soit pas trop grave. J'ai une collègue qui passe immédiatement en mode parano et ne veut plus que je lui fasse la bise, je me dis que c'est un peu tard ça doit bien faire trois mois que je suis contagieuse. Je passe chez le luthier déposer le violon pour sa révision. Au stop a la première boutique je fais chou blanc et je dois finalement aller jusqu’à la deuxième boutique à Gennevilliers mais il sera prêt en début de semaine prochaine. Je rentre et c'est soirée repos.

Jeudi 20 avril
Cours de chant. Diner à l'Iris en amoureux. Petite soirée au Quiet. Le programme presque habituel du jeudi.

Vendredi 21 avril
Départ pour la Bourgogne pour le week-end de mixage cette fois. La route me parait plus longue que les fois précédentes mais il faut dire que ce coup-ci on n'a pas les bon sandwichs de Clémence. On ne fait pas long feu en arrivant mais il faut dire qu'on commencera à nouveau de bonne heure. 

Samedi 22 avril
Mixer demande une énorme concentration et au fur et à mesure de l'avancement de la journée je sens la migraine qui monte. Heureusement les cachets fonctionnent et j'arrive à aller jusqu'au soir sans perdre mon cerveau. Ce soir c'est soirée crêpe-accordéon organisé par l'association culturelle de Chapaize. C'est très sympas et les galettes sont très bonnes.



On danse un peu entre les tables et, avant de passer au bœuf on joue quelques chansons en acoustique. Le bœuf en lui même est hyper chouette avec de très bon musiciens du coin. Du coup on se couche tard. Demain ça va piquer.

Dimanche 23 avril
Deuxième journée de mix pas moins intense que la première et qui se fini par la douloureuse question de l'hanter-dro, est ce qu'on le "répare" ou est-ce qu'on le réenregistre ? Comme on hésite toutes je suis celle qui tranche plus ou moins pour la réparation. Sauf qu'on n'arrive pas à la finir dans les temps et je prend d'un coup la culpabilité pour moi. On dîne avant de partir avec les musiciens arrivés là pour l'enregistrement suivant (ça parle pas mal de vielle) et on prend la route tard à nouveau. Je dors chez Wirggy, demain est une autre semaine. Et aussi, c'est mon anniversaire, et aussi, le second tour de l’élection présidentielle me déprime.

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