mardi 30 mai 2017

La vie pas à pas 2017 # 20

Lundi 15 mai
Catherine étant également à la maison ce soir on fait barbecue avec les conteuses et la frap. Comme ça ne génère pas de cuisine de ma part je fais du rempotage en attendant tout le monde, la glycine se plaira-t-elle sur notre balcon ?  Mystère. Malgré une Wriggy dans les choux c'est une très agréable soirée. Je dis au revoir à Catherine avant d'aller dormir car demain matin elle dormira sans doute encore à mon départ.

Mardi 16 mai

Ce soir c'est mon second cours de violon. Bon apparemment on voit que j'ai travaillé entre les deux (tous les matins de la semaine une demi-heure ça porte ses fruits). Je reprend donc une deuxième fournée d'exercices un peu plus difficile pour accroitre la mobilité des mains, mais sinon il faut rester détendue. Blague. Ensuite c'est sport et je fini la journée avec la lecture des Vieux fourneaux prête par sœur (et c'est terriblement drôle).

Mercredi 17 mai
En sortant du boulot je retrouve Miss Coco à La Colonie pour une planche mixte et un verre de vin. On cause on cause de nos vies qui ne cessent de changer. Et puis direction la Cigale pour le concert de Matmatah. Pour le coup c'est un groupe que je n'aimais pas particulièrement au moment ou c'est sorti, d'abord parce qu'à l’époque je n’écoutais pas de rock et ensuite parce que le matraquage des cousins en mode "c'est Breton donc c'est bien" n’était pas la meilleure pub à leur faire. Et puis plus tard je suis revenue dessus et j'ai pris une grosse claque. Bien sur comme je suis douée ils se sont séparés à peu prés à ce moment là et j'ai raté de peu leur dernier concert. Bon. Là tu te dis que c'est fichu et tu t'assoie dessus. Prise de court par la reformation en 2017, j'ai tout de suite pris des billets pour une des dates parisiennes tout en flippant allègrement. La Ouache ça a quand même presque 20 ans, même si entre temps ils ont sortis d'autres choses et qu'au final la séparation ne fut pas si longue (9 ans quand même), est-ce que je ne risque pas d’être super déçue ? Et bien non, c’était top ! Un gros son de basse à faire vibrer les os, la voix du chanteur qui n'a pas bougé d'un iota depuis 20 ans, un batteur qui peut tenir seul sur scène pendant presque 10 minutes sans que le public ne se lasse.  Pas une fausse note, c'est hyper carré et pourtant ça groove de ouf. Un bon mix entre d'anciennes chansons pour un public qui n'attendais que ça et des nouvelles qui sont d'heureuses surprises (et qui m'ont suffisamment marquées pour que je reparte avec le nouveau disque sous le bras), deux rappels et un solo d'harmonica. Bref que du bonheur. Je suis sortie en sueur de la fosse et si ils repassent sur Paris, j'y serai c'est certain. 

Jeudi 18 mai

Un verre avec ma copine Clara et l'on cause musique et amours. Puis cours de chant. Quand l'une des élève rigole ouvertement d'une autre pour quand elle proteste dire que c'est bon on est là pour s'amuser, c'est très compliqué de savoir comment réagir. Je rejoins Sœur et monMari à Montparnasse où Les Ramoneurs de menhirs passent pour la fête de la Bretagne. La rue des crêperies qui pour l'occasion était fermée à la circulation avec des barnum sur les trottoirs a vu son animation tomber à l'eau sous des trombes de pluies à 18h30. Les salles des restaurants sont blindées mais on trouve la place pour prendre une crêpe à la crêperie de St Malo qui est ma foi fort bonne. Je me rend compte qu'en voulant se faire plaisir l'un à l'autre monMari et moi nous sommes retrouvé au mauvais endroit (sur deux programme de soirée nous étions tous les deux persuadés que l'autre préférait un programme différent du notre et nous nous sommes sacrifié pour aller à un endroit alors que nous avions tous les deux envie d'aller ailleurs). La communication dans le couple, c'est important. Une fois le malentendu éclairci, nous filons au Quiet pour voir Fabienne. C'est une bonne fin de soirée même si l'on rentre tard. 

Vendredi 19 mai
Ce soir c'est chargement du camion pour la fête médiévale de demain. Les gros bras se sont absentés alors je me retrouve à porter tous pleins de trucs. Derrière ça, direction la place de la République ou je retrouve Guigui pour discuter du site des Conteuses de pas. En mangeant un très bon wok de bœuf on passe en revue les différentes rubriques qu'il faudra y mettre pour obtenir un résultat sera à la fois fonctionnel et chouette.

Samedi 20 mai
Le réveil le week-end ça pique. On arrive à St Maur relativement à l'heure. En tout cas le camion est encore en manœuvre. On décharge, on commence le montage du camp. A 11h15 on a monté trois tentes et l'auvent, ce qui est plutôt un bon rendement. Sauf que c'est a ce moment que nous recevons la visite des organisateurs nous informant que cette année, à la différence des années précédentes, la fête n'ouvre pas à 14h, mais à 11h. C'est a dire qu'elle est déjà ouverte, qu'on est encore tous en jean t-shirt qu'il y a des sacs en plastique pleins de machins qui trainent partout et que seules la moitié des tentes sont montées.


 Monter c'est aussi vider une poubelle remplie de sable

Changement de tactique donc, je me change et on finira de monter en robe. On se passera aussi des chips et des tomates pour ce midi puisque du coup il faut manger histo devant les visiteurs. Cela dit, les griffons étant comme d'habitude d'une efficacité redoutable, à 13h il n'y a déjà plus rien qui dépasse et seule une tente reste à monter. J'ouvre à moitié mon atelier de fonte d’étain. C'est à dire que je ne ferai pas de fonte en soi mais je commence par l'inventaire des moules et du matériel et la finalisation des pièces bien avancées (qu'il ne reste plus qu'a poncer). Wirggy me rejoint pour faire un tour de la fête. Les musiciens à coté desquels on nous a placé font du bon boulot. Ce n'est pas du tout historiquement correct mais ils jouent bien et pas trop tout le temps (1/2 heure 4 fois par jour et ils ont deux sets différents, joie). Il est temps de me changer et de filer avec Wirggy pour Chartrette car il y a bien 1h de route. Arrivées en avance, nous prenons un verre au bar du coin en discutant de l'ordre des chansons qui finalement change. Ensuite c'est l'heure de la balance avec des orga qui nous chouchoutent à coup de petits gâteaux et de thé.

 L'ingé son a des câbles de toutes les couleurs.

Pendant la balance de la Jupette Barbue qui partage avec nous la scène, nous prenons le temps de trier les visuels de pochettes de disque, mais sans parvenir à une décision définitive. Après un repas partagé en bonne ambiance avec les trois membres de la jupette qui, en plus de faire de la bonne musique, sont hyper sympas, le bal débute. La salle est grande, le public présent et réactif, le son bon. A la fin du set de la Jupette on fait une chanson ensemble et a la fin du notre aussi. On passe un super moment et le résultat dans la salle est apparemment à la hauteur du plaisir pris. Bon derrière quand il faut refaire une heure de trajet vers la fête médiévale, c'est beaucoup moins la joie. MonMari m'a gentiment attendu mais il fait froid dans la tente à 3h du matin et j'ai beaucoup beaucoup de mal à m'endormir.

Dimanche 21 mai
"Il est 9 heures et tout va bien" par pitié laissez moi dormir. Mais non,  c'est fichu pour la grasse matinée. La journée d'animation se passe bien et je fais ma première vraie me fonte d’étain. Malheureusement celle-ci amène la casse du moule le plus fonctionnel crée par mon prédécesseurs sur l'animation. A provins c'est donc de la gravure que je ferai. Le chef coupe un chou et j'aide Julie à faire des beignets (où nous mène la gourmandise ? Au dessus d'un chaudron d'huile bouillante ma bonne dame).


 monMari en pleine explication de l'armement

Puis il est déjà temps de replier les tentes. Au grand étonnement général nous n'aurons pas eu une seule goutte d'eau ce week-end, le. Matos est donc sec de chez sec, à tel point qu'il faut faire attention à ce que les bassines et les sauts ne se désarticulent pas en pièces détachées. Rangement, chargement, déchargement, re-rangement. Avec mon peu de sommeil de cette nuit, je suis moulue. Demain au boulot ce ne sera pas une partie de plaisir.

Aucun commentaire: